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L'homme est-il esclave de ses désirs ?

Publié le 17/09/2012

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Ainsi
il ne faut pas confondre le mouvement vers l'objet désirable et la connaissance des causes du désirs.   L'homme doit prendre connaissance de ce qu'il est et ce qu'il peut. Si certains désirs provoquent en nous de la tristesse , c'est qu'ils correspondent à des idées confuses , c'est pourquoi ils entrainent notre impuissance et notre dépendance. Au contraire, la joie augmente notre puissance d'agir et de penser , elle provient du désir qui par la connaissance des causes qui le déterminent se maitrise lui même. L'effort de connaissance permet donc de se libérer de la souffrance qu'engendre le désir et seule la force de la connaissance et la raison aide l'homme à devenir libre et rationnel. Il ne s'agit pas de refouler son désir au contraire il doit s'épanouir , devenir puissance de réalisation de soi. Pour se libérer , et la liberté est alors libération , il faut connaître le désir comme essence même de l'homme et non le nier ou l'ignorer. Alors le désir , essence même de l'homme devient puissance d'exister dés que le désir est conscient de lui même. Connaître le sens et la puissance du désir , c'est saisir la véritable essence de l'homme et de sa vie. Ainsi se pose la question de savoir si l'homme est esclave seulement lorsqu'il n'est pas conscient des causes qui détermine ses désir...

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« volonté d'agir en fonction de notre raison peut nous rendre libre et indépendants de nos désirs.

Il faudrait donc vivre en accord avec les lois de la raison.

Comme l'écrit Epictète dans son Manuel : « ce ne sont pas les choses ( dans leur matérialité ) qui nous troublent mais les jugements que nous portons sur les choses ( c'est à dire le sens que nous leur donnons ).

» Notre liberté , notre indépendance réside dans notre pensée. Quant au désir , il doit être jugé dans sa réalité pour ainsi en détruire ses illusions.

Pour les stoïciens conscience de soi et conscience morale peuvent permettre de rectifier nos intentions.

Le seul motif de nos actions doit être la volonté de faire bien.

Seule la conscience peut faire obstacle au désir et le maîtriser.

Mais quels en sont les risques ? II/ « Changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde » disait Descartes mais que voulait il dire ? Il veut dire qu'il faut savoir pour accorder notre volonté à notre pouvoir et ne désirer que seule les choses que nous pouvons posséder.

En désirant , tous ce qui est accessible on peut permettre à nos désirs d'être toujours satisfaction et non plus souffrance et tristesse.

Permettre à tous nos désirs d'être accessible , c'est avoir le pouvoir sur nous-même soit être notre propre maître.

La pensée de Descartes est proche de la morale stoïcienne.

Il affirme que c’est pour lui une règle de conduite de préférer réformer ses désirs plutôt que l’ordre du monde car les seules choses qui soient véritablement en notre pouvoir sont nos pensées.

Or, c’est une propriété de la volonté de ne désirer que les choses qui semblent possibles. Ainsi la volonté et la connaissance des choses nous invitent à désirer ce qui est en notre pouvoir , c'est à dire le pouvoir de notre libre arbitre.

Dans un sens désirer le pouvoir de notre libre arbitre c'est ne désirer rien d'autre que le pouvoir sur le désir , sa maitrise et la liberté.

La volonté qui nous permet de se maitriser pour ne pas céder à la tentation , nous permet ainsi de dire « non » au désir. Rien ne nous conduit du désir à l'acte car seule notre conscience fait le lien et sa liberté est ce pouvoir de dire « non » au désir.

Pourtant,la liberté désigne habituellement quelque chose qui n'est soumis à aucune contrainte hors l'homme si il ne prend pas conscience de sa liberté est soumis à ses désirs au lieu de les maitriser.

Mais la définition du désir comme privation et manque et celle de la liberté comme maitrise du désir permet elle de lutter contre le désir qui détermine notre essence , épuise t-elle la réalité du désir , la nie t-elle ? Cette maitrise pourrait-elle être qu'une simple illusion en notre liberté ? La liberté comme maitrise de soi et de ses désirs s'oppose à ce que l'on fait comme expérience du désir.

Le désir est il objectif ou simplement subjectif à notre conscience ? Le probleme est de lutter contre l'expérience du désir , signe de la nature profonde de notre être , sur laquelle nous n'aurions aucun prise.

Il s'agit donc de se connaître et de se maitriser.

Maitrise et liberté sont ils en opposition au désir , finalement le désir exclut il la liberté ? En effet , si l'on prend l'exemple des animaux , on peut dire que leur liberté est très imparfaite car ils ne font que suivent leurs tendances naturelles ou leurs désirs.

Ils agissent peut -être en fonction d'une raison qui les poussent à suivre leur instinct mais il n'en reste pas moins soumis à la loi de la nature.

Ce n'est pas parce que l'homme dispose d'une volonté qu'il met en oeuvre celle-ci car ce sont bien souvent les passions et les désirs qui le gouverne.

Nous ne reconnaissons notre liberté que par sentiment.

Si l'on cède à ses désirs , qu'on se laisse submerger , qu'on s'en rendre dépendants donc prisonnier nous conduit à notre perte , mais les condamner risque de nous conduire vers le même résultat.

Alors qu'elle attitude adopter vis à vis des désirs ? Faut -il se voiler la face en cherchant à nier que l'homme est un être de désir ou mieux le reconnaître en pensant le désir comme essence de l'homme ? Si la liberté n'est qu'un ressenti peut -on être vraiment libre de ses désirs ? III/ Spinoza écrit dans l'Ethique : « Le désir est l'essence même de l'homme , c'est à dire l'effort par lequel l'homme s'efforce de perseverer dans son être » Le désir n'est pas soumis à son objet , il n'est pas manque. »

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