L'homme détruit progressivement la nature. On peut chaque jour et partout en avoir la preuve. Réfléchissez, illustrez par des exemples précis mais montrez que l'homme peut et doit sauver la nature, cette nature qui est indispensable à sa vie. ?
Publié le 30/10/2009
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CONSEILS Voilà un sujet qui exige un jugement sûr et une bonne connaissance du développement scientifique. Le mot détruit doit être compris comme modifie les caractères originels de la nature. L'introduction peut évoquer l'évolution des rapports entre l'homme et la nature. Il conviendra ensuite de donner quelques exemples saisissants de l'action pernicieuse de l'homme sur les conditions naturelles de vie. La conclusion établira que ce qui manque à l'homme ce n'est pas la puissance mais la clairvoyance. DÉVELOPPEMENT Pendant des millénaires, l'homme a été l'esclave de la nature. Témoin impuissant de ses caprices, il se résignait, dans sa béate ignorance, à subir le meilleur et le pire. Progressivement son esprit s'est ouvert, sa connaissance s'est élargie et, l'intelligence aidant, il est parvenu à comprendre beaucoup de ses lois pour les utiliser à son profit. Tous les progrès de la technique et de la science sont le fruit de l'exploitation rationnelle des phénomènes naturels. Des rêves caressés depuis l'Antiquité, comme celui de vaincre la pesanteur et de parcourir les espaces sidéraux sont devenus réalité. Mais, enivré par l'universalité de sa science et l'efficacité de ses créations, l'homme ne se contente plus d'asservir la nature, il la contrarie et même, comme l'apprenti sorcier, presque inconsciemment, il multiplie les expériences ou les inventions qui la détruisent lentement.
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- Victor Hugo écrit : «La nature procède par contrastes. C'est par les oppositions qu'elle fait saillir les objets. C'est par leurs contraires qu'elle fait sentir les choses, le jour par la nuit, le chaud par le froid, etc.; toute clarté fait ombre. De là le relief, le contour, la proportion, le rapport, la réalité. La création, la vie, le destin, ne sont pour l'homme qu'un immense clair-obscur. Le poète, ce philosophe du concret et ce peintre de l'abstrait, le poète, ce penseur suprême,
- Dans son essai Croissance zéro, Alfred Sauvy écrit, à propos de la fascination qu'exerce sur l'homme l'idée du retour à la nature : « ... L'idée séduisante de retour à l'état naturel, à une vie végétale, ne dure guère qu'un été et d'une façon très relative. Virgile s'extasiait devant les gémissements des boeufs, mais avait des esclaves pour traire ses vaches. Rousseau fut fort aise de trouver une assistance publique pour élever ses enfants. Quant à Diogene, il devait bien produire quel
- Le philosophe Alain, pour le Nouvel An, souhaitait à ses amis de la « bonne humeur ». Expliquez ce voeu et montrez, à l'aide d'exemples précis, que la bonne humeur joue un rôle important dans notre vie. ?
- Au terme de l'Avant-propos placé en tête de son livre Matière et Lumière, Louis de Broglie écrit : « On peut légitimement aimer la science pour ses applications, pour les soulagements et les commodités qu'elle a apportés à la vie humaine, sans oublier toutefois que la vie humaine restera toujours, de par sa nature même, précaire et misérable. Mais on peut, pensons-nous, trouver une autre raison d'aimer l'effort scientifique, en appréciant la valeur de ce qu'il représente. En effet, com
- Diderot reprochait aux moralistes du XVIIe siècle d'être tous «pénétrés du plus profond mépris pour l'espèce humaine». Un critique contemporain précise et nuance cette accusation : «Dans cette peinture de l'homme, peut-être nos écrivains (classiques) ne manifestent-ils pas le même équilibre qu'ailleurs. Entre l'optimisme et le pessimisme, ils penchent fortement du second côté. L'augusti-nisme qui imprègne la culture du temps les a fortement marqués. La dénonciation de l'amour-propre, p