Devoir de Philosophie

L'homme a-t-il besoin de sens ?

Publié le 08/03/2004

Extrait du document

L'homme est un aniaml métaphysique qui a besoin de savoir pourquoi il vit. Si la vie est dénuée de sens, l'existence de l'homme est absurde. La religion, la philosophie répondent à ces interrogations.
MAIS...
Il est impossible de savoir si le monde et l'existence humaine ont un sens. Cette question dépasse les capacités de la raison humaine (Kant). D'ailleurs, ne peut-on pas penser que la vie a un sens en elle-même et n'a pas besoin d'autres justifications.
  • I) L'homme a beoin de sens.
a) L'homme a un besoin métaphysique de compréhension du sens de l'existence. b) Le néant est absurde et conduit l'homme au désespoir. c) Philosophie et sens de l'existence.
  • II) L'homme n'a pas besoin de sens.
a) Où est le sens ? b) Mort et non-sens. c) La vie a un sens en soi.
.../...

« « Si une flèche, elle signale quelque chose.

» Je répondis : « Et si ce n'est pas une flèche, elle nesignale rien ».

Toute l'histoire racontée dans Cosmos par Gombrowicz repose sur la décision desdeux protagonistes d'attribuer un sens à des éléments de leur environnement qui n'existent même paspour les autres personnages du roman. · La première remarque qui s'impose à propos du sens (pris ici comme synonyme de signification), c'est que le sens n'est pas dans les choses elles-mêmes, mais dans notre façon de les percevoir.

Toutest dit, ou presque, dans ce vrai dialogue de faux roman policier.

Mais le mot « sens » a, en français,bien d'autres « sens » : voyons d'abord dans quelle mesure ils peuvent nous ramener à cette premièreremarque. · Nous avons tous cinq sens : ils nous informent sur l'état de notre corps et sur celui du monde extérieur ; ils sont notre intermédiaire obligés entre nous et nous-même, entre nous et tout ce quiconstitue notre extériorité.

Comme la précédente, cette nouvelle acception du mot « sens » situed'emblée la question dans la sphère de la médiation (par opposition à celle de l'immédiateté deschoses).

Autrement dit, même la connaissance sensible – notre mode de contact le plus direct avec laréalité – est médiatisée de telle sorte qu' « il n'y a aucunes images qui doivent en tout ressembler auxobjets qu'elles représentent : car autrement il n'y aurait point de distinction entre l'objet et son image »(Descartes , Dioptrique, IV). · Nous ne pouvons nous approprier le monde que si nous le maîtrisons symboliquement.

Pour un être conscient, la véritable existence des choses est à la mesure de son aptitude à les identifier, à lesdistinguer, à les nommer – à leur trouver une place dans un système de représentations au sein duquelchacune devient un signe pourvu d'un sens.

C'est dans cette perspective que Lévi-Strauss, dansSociologie et Anthropologie, montre que c'est nous qui « donnons un sens » à l'univers.

Et ce besoinvient du fait même qu'il n'existe qu'à travers nous et jamais directement dans les choses.

C'est doncparce que les choses en elles-mêmes n'ont aucun sens que nous nous sentons le besoin de leur enassigner un. · Pourtant, cette origine du besoin que l'on a placé du côté du manque originaire de sens dans les choses elles-mêmes laisse encore une question sans réponse : pourquoi donc ne pouvons-nous pasnous contenter de cette absence de sens inhérente au choses elle-même ? Il s'agit donc maintenant dese placer non plus du point de vue extérieur de l'objet, mais d'un point de vue intérieur du sujet quiéprouve le besoin pour en déterminer l'origine intrinsèque et la nature. II- Un besoin naturel : il n'y a de sens que pour une conscience qui ne se contente pas d'être mais qui existe · Le sens est toujours donc, par nature, « à donner », « à chercher ».

Mais en vertu de quoi ? On comprend en réalité que ce besoin est inhérent à la nature même de l'homme : car il ne se contentepas d'être au monde, comme les choses, il existe.

Cette existence, à savoir cette conscience d'être(consciente d'elle-même) est alors la source de ce besoin de donner du sens : il est le témoin de notrepropre nature humaine, il est ce par quoi se marque l'insupportable absurdité de la vie pour hommequi existe. · Toute action sensée doit être, comme la parole signifiante d'ailleurs, intentionnelle : l'action et la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles