L'historien fabrique-t-il l'évènement ?
Publié le 01/09/2012
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Avec l'avènement de l'état nation et de la république, l'histoire va se corseter dans un cadre national. En effet, les historiens de l'école positiviste veulent une histoire fonder sur des faits. L'histoire de France va donc se structurer autour de deux moments : -L'unité territoriale de la France autour des rois, de Clovis à 1789. -L'avènement de l'identité politique des français avec la République, autour du pacte républicain (Liberté, Égalité, Fraternité). On comprend alors que les historiens de l'École positiviste (Langlois, Seignobos) jugeront les rois de France en fonction de leur plus ou moins grande réussite dans la formation du territoire national. II) Y-a-t-il une objectivité en histoire ? A) Les philosophie de l'histoire et la question méthodologique Il y a deux erreurs fondamentales à ne pas commettre lorsqu'on analyse la question du sens de l'histoire et de la nature du mouvement historique lui-même. La première erreur méthodologique consiste à présupposer que les évènements parlent d'eux-mêmes. En effet, ce n'est pas la succession chronologique des faits qui éclaire le passé c'est le modèle et les hypothèses que l'on établit pour expliquer une séquence historique qui constitue l'oeuvre de l'historien. La seconde erreur épistémologique consiste au contre à croire que l'on peut établir des faits en les intégrant à une philosophie de l'histoire préétablie ; marxiste, libérale, théocratique.
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patriotisme, la nation ou la stabilité des monnaies comme des statuts.
Avec son sens habituel de la mise en perspective pédagogique, Michel Winock passe en revueles grandes catégories de l'histoire politique et idéologique de ce XXe siècle.
S'intéressant aussi bien à la validité du modèle républicain après 1918 qu'au glissementvers la démocratie directe dans les années 1960-1980, aux avatars du sentiment national comme aux affrontements idéologiques, il éclaire des points d'histoirecontroversés, telles l'hypothèse d'un fascisme français ou les origines idéologiques de Vichy.
Michel Winock écrit ainsi une sorte de manuel politique à l'usage ducitoyen.
Michel Winock pose la question de la définition de la démocratie.
Qu'est ce que la démocratie ?En réalité, pour Winock, la démocratie n'existe pas.
C'est un objectif à atteindre.Pour Winock il y a démocratisation, la démocratie est donc un processus non une finalité.
La démocratie parfaite est irréalisable.
Il n'y a que des démocratiesreprésentatives.La légitimité démocratique vient du peuple qui détermine une société fondé sur l'individualisme égalitaire.
Au milieux du sièclepar l'intermédiaire de quelques élites, a enfin accès à la majorité.Ricoeur insiste sur le fait que la démocratie reste fragile.Pour s'enraciner dans le temps, la démocratie doit s'appuyer sur :-Les citoyens : ils doivent intérioriser la loi.
Il leur faut donc une éducation au civisme et un système éducatif.
L'objectif de Jules Ferry sous la IIIe République étaitde créer les citoyens.En réalité, l'idée de l'égalité n'est pas donnée..
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