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L'historien doit-il faire une place à la notion de hasard ?

Publié le 27/02/2008

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Le hasard conçu comme un désordre n'agit que par rapport à l'ordre. Il peut être une cause occasionnelle déclenchant des événements par ailleurs déterminés par des causes profondes (l'assassinat de Sarajevo est le prétexte d'un conflit inévitable). Les accidents se compensent et disparaissent dans un système. Deuxième partie : Critique de la thèse de Cournot a) L'attribution ou non d'un événement au hasard ne dépend-t-elle pas du point de vue adopté par l'historien ? « L'assassinat de l'archiduc est le terme d'une série (activité des révolutionnaires serbes, panslavisme). La diplomatie autrichienne dans les Balkans constitue une autre série, de même celle de la Russie et de l'Allemagne. Mais d'autre part, si l'on considère la guerre dans le prolongement de la politique européenne, on pourrait y voir l'achèvement d'un système. Selon l'optique, le même événement apparaît ou non comme fortuit » (R. Aron). b) Comment peut-on s'assurer qu'il y a phénomène de compensation pour les accidents ?

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