L'histoire est-elle ce qui arrive à l'homme ou ce qui arrive par l'homme ?
Publié le 24/01/2004
Extrait du document


«
préalable et nécessaire à l'affirmation d'une liberté toujours à conquérir.
Le révolutionnaire prouve la liberté enmarchant sus à l'oppresseur, toujours adossé à de supposées nécessités de l'histoire.
- Marx et Engels (le « matérialisme historique »).« Les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas arbitrairement,dans les conditions choisies par eux, mais dans des conditions données ethéritées du passé.» (Marx, Le 18brumaire).Sur la liberté des hommes dans le communisme : « Les lois de leur proprepratique sociale qui jusqu'ici se dressaient devant eux comme des loisnaturelles, étrangères et dominatrices, sont dès lors appliquées enconnaissance de cause, et par là dominées.
La vie sociale propre auxhommes, qui jusqu'ici se dressait devant eux comme octroyée par la nature etl'histoire, devient maintenant leur acte propre et libre.
» (cf.
Engels)L'analyse de l'événement politique : « la grande mesure sociale de laCommune, ce fut sa propre existence et son action » (Marx, La Guerre civileen France).TransitionLes limites de ces conceptualisations sont celles de toutes les philosophies del'histoire : singulièrement le providentialisme hégélien et sa variantesécularisée chez Marx promettent aux hommes le règne de la liberté et l'accèsà une conscience souveraine, mais condamnent au préalable les individussinguliers à traverser une longue période où, séparés d'eux-mêmes, ils sontimpuissants à se retrouver dans ce qui leur arrive ; l'aliénation hégélienne etl'affirmation de Marx selon laquelle l'histoire «avance par le mauvais côté» (LaSainte Famille) désignent l'épreuve d'une souffrance que l'histoire rachète, à son terme, en apportant aux humains le salut : cette tâtonnante progression est le prix à payer pour que l'histoireenfin arrive par l'homme.
De surcroît, échec historique de ces conceptions : (implosion du communisme, barbarienazie), d'où nécessité de penser autrement l'homme et l'histoire en modifiant la compréhension du rapport quis'instaure entre eux dans l'événement.
V - QUELQUES REFERENCES POSSIBLES
- THUCYDIDE, Histoire de la guerre du Péloponnèse
- HEGEL, La raison dans l'histoire , Chap.
3
- MARX, L'idéologie allemande
VI - LES FAUSSES PISTES
Il fallait lire le sujet avec attention, et apercevoir que, même si le terme de liberté n'apparaissait pas, c'était bien deliberté qu'il était question.
Il fallait en outre se méfier de tout relativisme excessif : l'affirmation des limites de la liberté humaine n'a de validitéque si elle est appuyée sur une analyse approfondie et nuancée.
VII - POINT DE VUE DU CORRECTEUR
Un sujet fort classique, qui supposait une culture assez riche : il est impossible de traiter de l'histoire sans êtrecapable de s'appuyer sur des exemples historiques précis..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- l'histoire est-elle ce qui arrive à l'homme ou ce qui arrive par l'homme ?
- L'Histoire, ce qui arrive à l'homme ou par l'homme?
- L'histoire est-elle ce qui arrive à l'homme ou ce qui arrive par l'homme ?
- L'histoire est-elle ce qui arrive à l'homme ou par l'homme ?
- HISTOIRE NATURELLE DE L’HOMME, 1749. Buffon - étude de l'œuvre