« L'expression « se tuer au travail » signifie-t-elle que le travail est la mort de l'homme ? »
Publié le 12/07/2012
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On relève cependant qu’un artisan ou un commerçant qui exerce un métier qu’il a choisit, lui, conçoit, ou propose un service directement. Il a un certain mérite et bénéficie d’une certaine gratitude commune pour le travail qu’il produit. Ainsi, à la fin d’une journée de travail, la fatigue ressentie ne sera inévitablement pas la même et ils ne seront pas dans le même état de pensée, bien au contraire. D’une part, l’artisan se sentira utile, reconnu donc dans un sens vivant et d’autre part, l’ouvrier sera dans une résignation inévitable à faire un travail qui perd de son sens. C’est pourquoi lorsqu’un travail nous pousse à donner le maximum de soi, si ce travail permet à notre corps, notre âme de s’exprimer, alors la célèbre expression « quand on aime, on ne compte pas « prend tout son sens. On comprend ainsi parfaitement qu’un menuisier, passionné par les formes que ses mains donnent au bois puisse rester éveillé toute une nuit, quand bien même ses jambes ne tiendraient plus.
«
la joie de voir ses enfants aller à l’école ? Il est sans nul doute que ce dernier se lève chaque matin pour donner une chance à ses enfants de pouvoir espérer mieux.
Ilne se dénigre pas, bien au contraire, il garde espoir.
Ainsi, tout devient subjectif, il ne se tue pas au travail sans raison, son travail n’est plus aliénant, juste fatiguant,cependant pour une cause noble.
Son travail est animé par une cause qui lui est propre.De plus, on peut s’attendre à ce qu’un cadre dans une grande entreprise, dû à ses longues études et à un désir de pouvoir prétendre à une vie « meilleure » pourraittravailler dans de bonnes conditions.
On a pu voir des cadres dans l’entreprise FRANCE TELECOM avoir recoure au suicide.
Théoriquement, ces catégoriessociaux-professionnelles bénéficient d’avantages non négligeables : haut salaire, situation social, culturel confortables.
Cela n’empêche néanmoins pas un travailacharné.
Alors qu’est ce qui pourrait expliquer qu’un ouvrier évoluant dans des conditions de vies objectivement plus « mauvaises » que ce cadre, aurait plus goût àla vie ?Certainement parce que ce cadre, dû à des fortes pressions, à un isolement à perdu ce pourquoi il avait décidé d’exercer son emploi.
C’est pourquoi pour ce dernier« se tuer au travail » dans des conditions de vie épuisantes et usantes n’est pas un exercice facile.Alors oui, dans un sens « se tuer au travail » est la mort de l’homme.
Si on a plus foi en ce que l’on fait, et surtout pourquoi on le fait, la déchéance peut en être uneconséquence.
On constate bien que cette expression est personnelle, subjective et ne peut pas être employée pour tout le monde.
Nous sommes tous différent, demilieux différents et ainsi de façon de penser différente.
Pour certaines personnes on pourrait mourir à se tuer au travail, et ainsi ce travail est la mort de l’homme, etpour d’autres on exercerait une tâche noble, motivée par une passion ou une motivation personnelle.
Pour conclure notre étude, nous serions tentés de dire que l’expression « se tuer au travail » est dans un premier temps la mort de l’homme.
En effet, si ce travail estsubit, imposé, travailler sans relâche serait une souffrance voir une torture.
Cependant, si ce travail est un choix, une vocation, nous serions amenés à penser quemême après des heures et des heures de travail, ce dernier resterait un plaisir et ne serait pas inutile.
Il aiderait directement au développement de l’Homme non pas àsa mort mais à sa survie.La reconnaissance est incontestablement primordiale car exercer une tâche dure, longue et sans mérite est un supplice.
Peut importe le revenu généré.Reste alors à savoir si de nos jours le mental des salariés, employés ou dirigeants ne devrait pas être favorisé et protégé face aux pressions externes.
Sans cela onpourrait croire que « se tuer au travail » n’aurait plus de sens que la mort de l’homme serait irrévocable.
Pouvons-nous réellement concilier un travail de longuehaleine avec une vie personnelle convenable ?.
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