L'exploitation du travail de K. MARX
Publié le 06/01/2020
Extrait du document
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POUR MIEUX COMPRENDRE LE TEXTE
Karl Marx est partisan de la théorie de la « valeur
travail2 » : il considère que la valeur d'une marchandise est
fonction du temps de travail nécessaire pour la produire.
La
force de travail est une marchandise comme une autre.
Sa
valeur dépend donc de la quantité de travail nécessaire à sa
production.
Le travailleur a besoin pour vivre d'une certaine
quantité d'objets d'usage courant, de plus il doit élever des
enfants qui le remplaceront sur le marché du travail.
Le salaire
correspond à la valeur nécessaire à l'entretien de la force de
travail et à la production de nouvelles forces.
Mais la valeur de la force de travail et l'usage qu'on peut
en faire sont deux choses distinctes.
Une partie de la jour
née de travail sert à produire une valeur équivalente au salaire.
Mais le travailleur peut travailler plus longtemps, son travail
est alors gratuit.
Marx distingue le travail nécessaire 3, qui
produit l'équivalent du salaire, et le surtravail, ou travail en
plus, gratuit.
Ce surtravail permet au propriétaire des moyens
de production de réaliser une plus-value, ou sur-valeur.
La propriété collective des moyens de production si elle
n'exclut pas la possibilité d'un surtravail, devrait interdire son
appropriation par un individu.
2.
Deux conceptions s'opposent sur l'origine de la valeur d'échange d'un produit: selon les partisans de la "valeur-utilité», c'est l'usage d'un produit qui détermine sa valeur.
Pourtant, certains produits très utiles ne valent presque rien (ainsi.
par exemple, certains produits industriels fabriqués en masse).
Les partisans de la "valeur-travail » considèrent donc que c'est la quantité de travail nécessaire à la pro duction d'une marchandise qui détermine sa valeur d'échange.
3.
Il ne faut pas confondre ce que Marx appelle ici " travail néces saire», qui se définit comme la partie du temps de travail réellement égale au salaire perçu (c'e:;;t-à-dire celle où le travailleur ne travaille pas gratuitement pour le capitaliste).
et l'idée, qu'on trouve par exem ple chez H.
Arendt.
d'un travail lié à la nécessité de satisfaire nos besoins.
En règle générale, l'expression "travail nécessaire» ren voie, dans cet ouvrage, à ce second sens, plus large, et pas au sens précis que lui donne ici Marx..
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