L'existence et la mort
Publié le 17/04/2016
Extrait du document
«
Cette prise de conscience de la vie c’est autre chose que la vie
immédiate et propre à l’existence humaine.
L’homme est ainsi jeté hors de
l’animalité (l’homme commence par la négation de sa propre animalité),
mais du même coup cette existence pense à la mort.
Prendre conscience
c’est prendre conscience de sa finitude, et notre authenticité est à ce prix.
Yves COPPENS disait sur FRANCE CULTURE que l’apparition de l’homme
sur la terre était due non seulement à sa bipédie et à l’usage des outils,
mais surtout à la conscience de sa mort prochaine.
3 ème
IDEE : L’essence et l’existence
La difficulté propre à la notion d’existence a tourné la philosophie
classique à privilégier l’essence par rapport à l’existence.
ARISTOTE
définit l’homme comme un animal politique, quels que soient les hommes,
leur société…L’essence constitue la nature permanente et universelle
d’une chose et ainsi cette essence semble supérieure à l’existence.
Un
triangle est une figure à trois côtés, qu’il existe ou qu’il n’existe pas.
Cette
définition est purement conceptuelle conçue abstraitement et uniquement
pars l’esprit.
C’est la raison pour laquelle, pour PLATON , le monde
intelligible constitué de pures essences est supérieur au monde sensible.
Le menuisier ne réalise un lit que grâce à l’Idée (essence) de lit qu’il
conçoit en son esprit.
Le lit existant est, comme toute autre chose, livré au
changement et à sa destruction.
Il n’est que l’imitation de l’essence..
»
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