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L'existence de l'inconscient est-elle compatible avec la liberté ?

Publié le 11/08/2004

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L’inconscient est un état psychique que l’on oppose souvent schématiquement à la conscience. Le conscient serait ce dont nous avons connaissance, ce à quoi notre prêtons attention, tandis que l’inconscient serait le domaine ce qui nous échappe comme une force ou un déterminisme venant des profondeurs de notre être ou de notre vie psychique. L’inconscient serait donc presque de l’inconnu. Dès lors l’inconscient serait la détermination totale de l’être par des forces ou des pulsions intérieures que l’on ne maîtrise pas. L’autonomie et l’l’indépendance fondant notre compréhension de la liberté seraient donc absents. Il apparaît alors que la liberté, en tant que capacité à se déterminer soi-même est incompatible suivant une exclusion réciproque avec l’inconscient. C’est pourquoi, au nom de la liberté certains philosophes ont refusé cette hypothèse. Pourtant, l’inconscient est une hypothèse nous permettant de comprendre ce qui se passe en nous alors que nous ne le voulions pas. Il est un concept opératoire. Néanmoins si l’on définit correctement l’inconscient, sans nécessairement l’opposé strictement à la conscience, il apparaît alors possible d’allier la liberté et l’inconscient dans la mesure où ils ne s’excluent pas l’un l’autre de manière nécessaire. Dans ce cas, il faut revenir sur le primat de la liberté absolue humaine et définir positivement l’inconscience.

  • I. L'existence de l'inconscient remet en question la liberté de l'homme.
  • II. L'inconscient comme facteur de liberté.

« perspective, elle est la capacité qui permet d'intégrer ou d'assumer la réalité de son être.

Elle vise toujours une« objectivité » comme le déclare Edmund Husserl : « Toute conscience est conscience de quelque chose ».

Laconscience de soi permet ainsi de prendre du recul par rapport à soi-même mais aussi par rapport aux autres, et cedans le but de connaître ses qualités et ses défauts, ses états intérieurs (ses émotions, ses sentiments, sespassions, « ses goûts et ses couleurs », ses limites, ses défaillances, ses moyens, ses capacités, c'est à dire sonêtre afin de pouvoir juger le mieux possible et de pouvoir prendre la décision la plus adapter pour se maîtriser et ainside pouvoir être libre.

Par conséquent, la conscience de soi apparaît ici comme la condition nécessaire à la maîtrisede soi.

Autrement dit, il est nécessaire d'avoir conscience de soi pour exercer un pouvoir sur soi-même.

Seul l'êtreconscient peut réfléchir avant d'agir, peser le pour et le contre, savoir ce qu'il faut faire et ne pas faire afin d'éviterde faire des erreurs et par la suite éviter de commettre des fautes.

Il est capable de prendre conscience desautres, et du monde, et de les prendre en considération.

C'est en tenant compte de cela qu'il faut se fixer deslimites et ainsi prendre le contrôle de son être, de son existence.

Ainsi, c'est en prenant conscience que l'êtrehumain est capable de ne pas se laisser emporter par toutes les forces irrationnelles qui sont en lui, forces quipeuvent à chaque instant de sa vie rompre son équilibre, la déstabiliser, voire même dans les cas les plus extrêmesle désorienter et il perdrait ainsi sa liberté. Nous venons de voir que la connaissance de soi est indispensable à la maîtrise de soi.

Cependant ne vit-on pas dessituations dans lesquelles bien que conscient de soi on ne parvient pas à se maîtriser, bien qu'on soit conscientd'agir mal.

La liberté est-elle acquise à vie ? Ou faut-il sans cesse la reconquérir ? C'est pourquoi dans une dernièrepartie, nous pouvons nous demander si la liberté n'est jamais acquise et alors il faut sans cesse la reconquérir. La liberté est un droit et un devoir pour l'homme car d'après notamment La constitution des Droits de l'Homme et duCitoyen : « Tous les hommes naissent libre et demeurent égaux en droits ».

Certes pour être libre il faut seconnaître pour pouvoir être conscient de soi et ainsi être maître de soi pour accéder à la liberté mais qui n'est pasinconscient au moins une fois d'en sa vie ? C'est pourquoi chacun d'entre nous doit faire des efforts et prendre lesmeilleures décisions pour éviter de faire des mauvaises actions et bien entendu de tomber de plus en plus dansl'inconscient.

Certes la liberté se présente comme le pouvoir de faire ce que l'on veut à savoir comme le pouvoir deréalisé tous les désirs.

Si chacun fait se qu'il veut alors cela donne lieu à un état anarchique et c'est ce que nousdit Rousseau dans Les lettre écrites de la montagne.

D'autres parts, la pensée courante en définissant ainsi laliberté confond la volonté, le désir et les envies.

La vie doit être faite de prise de conscience et non pas d'une seuleprise de conscience car la liberté doit être mérité tout au long de la vie, il faut sans cesse réfléchir avant d'agir afinde prendre la meilleure décision pour pouvoir être libre à l'intérieur de soi et ne pas avoir de remord.

C'est en étantinconscient une fois que l'on peut tomber complétement dans celui-ci en accumulant ces actes. En conclusion, nous pouvons dire que l'inconscient et la liberté sont bien opposé mais il faut tout de même avoir laconnaissance de soi pour pouvoir se maîtriser et ainsi être libre.

Seulement la liberté n'est jamais acquise, c'estpourquoi il faut sans cesse chercher à la reconquérir de façon à rester libre.

L'inconscient et la liberté sont-ils aussiincompatibles que nous le pensons ?. »

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