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l'existence de la logique dément-elle la liberté de l'esprit ?

Publié le 17/11/2005

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Les règles de la logique ne s'appliquent qu'à l'esprit qui recherche l'objectivité.]   Penser n'est pas calculer - Le calcul est tautologique (ex. du syllogisme; il n'apporte rien de nouveau à la connaissance). - La pensée est au contraire capacité d'invention permanente. - De plus, la pensée prétend toujours évoquer le réel (le monde, l'homme, etc.). Le contenu intuitif ne peut donc pas en être simplement évacué, sous prétexte de rigueur, sans qu'elle nie son ambition et sa portée. - Quels que puissent être ses « défauts » (cf. les critiques de ce que la métaphysique implique d'illusion ontologique par des logiciens comme Louis Rougier), elle apparaît irréductible au calcul, et vient en réalité le compléter, en concevant ses applications. - Le caractère autoréférentiel du calcul oblige à en sortir - ne serait-ce que pour en faire valoir les qualités ! Même si l'on conçoit un méta-calcul pour parler du calcul, il faudra ensuite un méta-méta-calcul pour évoquer le méta-calcul, et ainsi de suite (comparer avec le théorème d'incomplétude de Gödel).
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« soumise au traitement de l'analyse, c'est-à-dire divisée en parties distinctes les unes des autres.

Cettedeuxième règle prescrit de "démonter" les données du problème, afin de le "mettre à plat" pour distinguerclairement et distinctement ses parties élémentaires.

La troisième règle est celle de l'ordre.

Il faut apprendrepartout et toujours à conduire par ordre ses pensées.

Pour cela, il convient de commencer par les choses lesplus faciles et les plus simples à connaître, pour s'élever ensuite par degrés successifs vers les pluscompliquées.

Si l'ordre est respecté, la progression du simple vers le complexe se fera sans difficultés.

Cerespect de l'ordre est capital : si d'aventure il ne s'en trouve pas naturellement entre deux parties d'unproblème, il faudra en supposer un pour ne pas rompre l'enchaînement logique de la réflexion.

Cette troisièmerègle succède logiquement à la deuxième, comme opération de synthèse qui reconstruit avec ordre et logiquece que la règle d'analyse nous prescrivait de "démonter" ou d'analyser.

Enfin, la quatrième règle est celle de lavérification.

Il s'agit de passer en revue les opérations antérieures pour s'assurer de n'avoir rien oublié.

Toutce que nous pouvons connaître se laisse ainsi ramener au traitement de ces quatre opérations simples qui nelaissent aucune place à l'erreur. L'esprit doit suivre la logique A) Principes logiques et principes rationnels. Parmi les principes de la raison, on peut distinguer les principes logiqueset les principes rationnels.

Les logiques sont ceux qui commandent lamise en oeuvre de tout raisonnement déductif.

La pensée discursive aune cohérence interne, elle chemine, elle se déplace selon un ordrelogique.

Les principes rationnels sont des principes d'intelligibilité duréel. Tous les raisonnements (ou du moins ceux d'entre eux qui sontreconnus logiquement valables) s'appuient sur des principes, qui, selonune célèbre formule de Leibniz , « sont nécessaires comme les muscles et les tendons le sont pour marcher quoiqu'on n'y pense point ». Ces principes ne figurent jamais explicitement dans nos raisonnements mais ils sous-tendent toutes les démarches. 1.

Les principes logiques. a) Le principe d'identité. C'est d'abord le principe d'identité qui est à tel point fondamental etnécessaire (sans lui aucune pensée ne serait possible) que son énoncé déconcerte toujours un peu (tant il paraît aller de soi) : « Ce qui est, est ; A est A ».

Par exemple, lorsque le géomètre a défini le triangle et qu'il entreprend de déduire toutes les propriétés des triangles, il va de soi qu'ilprend toujours le concept de triangle au sens où il l'a défini.

Le sens de ce concept reste identique dans tousles moments du raisonnement.

Sans cela notre pensée serait tout à fait incohérente. On le formule ainsi : « Une chose est ce qu'elle est » ou encore « A est A ».

Ce principe fondamental exprime simplement le besoin qu'a la pensée d'être en accord avec elle-même.

Il nous oblige à ne pas changer ladéfinition des concepts en cours de raisonnement. b) Le principe de non-contradiction. Sa formule est : « Une chose ne peut pas, en même temps, être et n'être pas » ou encore « A n'est pas non A ». Aristote a donné de ce principe la définition suivante : « Un même attribut ne peut pas être affirmé et nié d'un même sujet en même temps et sous le même rapport. » Par exemple, o ne peut pas dire à la fois d'une plante qu'elle est verte et qu'elle n'est pas verte. Le principe de Contradiction n'est que la forme négative du principe d'identité.

Aristote l'énonce ainsi : « Il est impossible que le même attribut appartienne et n'appartienne pas au même sujet sous le mêmerapport. »Par exemple, le cheval d'Henry IV ne peut pas être à la fois blanc et non blanc.

Le principe.

Ou bien il pleut, en ce moment, ou il ne pleut pas.

Le principe du tiers exclu élimine une troisième éventualité. c) Le principe du tiers exclu. Il découle du principe de non-contradiction.

On le formule ainsi : « De deux propositions contradictoires, si l'une est vraie, l'autre est nécessairement fausse et réciproquement » ou encore « Entre A et non A, il n'y a pas de milieu ».

Autrement dit, deux solutions sont possibles à l'exclusion d'une troisième.

Par exemple, une. »

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