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L'existence a-t-elle un sens?

Publié le 07/11/2012

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HORTALA ThibaultTerL DISSERTATION L'EXISTENCE A-T-ELLE UN SENS ? La vie en société procure à chaque individu une identité qui lui est propre : une naissance est enregistrée à la mairie à partir d'un nom, d'une date, d'une appartenance familiale. Aux yeux de la société, chacun de nous existe. Toutefois, il convient de se demander ce qu'il en est réellement, et si notre existence se limite à des données sur notre personne. Qu'elle est véritablement le sens de mon existence ? Comment définir l'existence ? Ne faut-il pas se méfier de la réponse simple supposant qu'en étant présent, nous existons ? Le mot existence vient du latin existere -« sortir de «-, donc la possibilité pour mon être de sortir de son aspect biologique, aussi l'existence aurait-elle ici un sens. Cependant, exister demande une certaine démarche, aussi faut-il donner un sens à son existence soi même. Aussi, l'existence peut être dénuée de sens. Mais quels rôles joue la société sur notre existence et son possible sens ? Pour commencer, il est nécessaire de différencier l'homme de toutes les autres choses, et de définir l'existence. Selon Heidegger, « la dignité propre de l'homme [...] est d'être le berger de l'Etre «, c'est-à-dire que la capacité d'interroger son Etre, de l'amener, d'en éclaircir la vérité, est une caractéristique humaine. Ladite caractéristique est l'existence même. Contrairement aux choses qui sont mais qui n'ont pas d'être, l'homme n'est pas : il existe, et c'est grâce à cette existence qu'il peut opérer au dévoilement de son Etre. L'homme est donc le penseur de l'Etre. Cette conception rejoint celle de Levinas, pour lequel « la compréhension de l'être est le fait fondamental et l'attribut déterminant de l'existence humaine «. L'homme est un existant qui peut révéler les choses ainsi que lui-même comme existant. De ce fait, exister, c'est se tenir à l'écart d'une fermeture sur soi, c'est une transcendance : lorsque j'existe, je m'avance vers des possibles, je regarde au-delà des choses. Exister, c'est pouvoir mourir, c'est-à-dire se soucier de l'inachèvement nécessaire. L'instinct animal nous ferait nous enfermer sur nous même, mais l'existence amène l'homme à aller vers l'impossible, vers le néant même, « Mort : écrin du rien, abri de l'Etre « écrit Heidegger. L'existence a un sens à supposer que l'homme lui en donne un, aussi, si l'homme transcende son Etre, s'amène à penser la mort, le néant, il existe. Exister est un cheminent de la pensée. Durant le génocide juif de la Seconde Guerre Mondiale, on peut dire que les nazis, par l'intermédiaire des camps de concentration et d'extermination, supprimaient véritablement l'existence de leurs victimes. Celles-ci, considérées telles des animaux, perdaient en effet complètement le sens de leur existence. « Ainsi parlait Zarathoustra «, écrit par Nietzsche à la fin du XIXème siècle, suppose un concept selon lequel il faut mener sa vie, son existence, de façon à ce que l'on puisse la revivre éternellement sans souffrir. Il faut donner un sens véritable à son existence ; en effet, si à l'aube de la mor...

« mourir, c'est-à-dire se soucier de l’inachèvement nécessaire.

L’instinct animal nous ferait nous enfermer sur nous même, mais l’existence amène l’homme à aller vers l’impossible, vers le néant même, « Mort : écrin du rien, abri de l’Etre » écrit Heidegger.

L’existence a un sens à supposer que l’homme lui en donne un, aussi, si l’homme transcende son Etre, s’amène à penser la mort, le néant, il existe.

Exister est un cheminent de la pensée. Durant le génocide juif de la Seconde Guerre Mondiale, on peut dire que les nazis, par l’intermédiaire des camps de concentration et d’extermination, supprimaient véritablement l’existence de leurs victimes.

Celles-ci, considérées telles des animaux, perdaient en effet complètement le sens de leur existence.

« Ainsi parlait Zarathoustra », écrit par Nietzsche à la fin du XIXème siècle, suppose un concept selon lequel il faut mener sa vie, son existence, de façon à ce que l’on puisse la revivre éternellement sans souffrir.

Il faut donner un sens véritable à son existence ; en effet, si à l’aube de la mort, un homme refuse de refaire chacun des détails de son existence à l’infini, c’est que son existence dans son ensemble fut absurde.

Le passé pèse sur notre existence, aussi, à l’époque des camps de concentration et d’extermination, les hommes voyaient la mort comme une délivrance, ils la souhaitaient parfois plutôt que de subir plus de tortures, c’était là une des volontés nazie : que les hommes considérés comme « inférieurs » ne trouvent plus aucun sens à leur existence, si bien qu’ils verraient dans la mort une délivrance qui briserait leur vie misérable.

Laquelle des victimes de camps, encore vivante ou non, exprimerait le vœu de l’éternel retour ? Mais on pourrait penser avec l’idée selon laquelle l’homme est conscient de sa finitude, de la mort, que le fait d’être n’a plus de sens, car nous sommes tout au long de notre vie guettés, traqués, et bientôt achevés par celle-ci.

A quoi bon vivre si l’on est destiné à mourir ? « L’instant où nous naissons est un pas vers la mort » a dit Voltaire, on pense en naissant que la mort est lointaine, au bout de l’existence, tout simplement par crainte cachée de la mort.

La peur de la mort ôte l’envie de vivre ; lorsque l’on voit un proche mourir, on n’a qu’une envie : le rejoindre dans sa mort.

C’est pourquoi certains préfèrent rejeter la réalité mortelle, ne pas agir, ne pas penser comme le ferait le philosophe, après tout, à quoi bon réfléchir puisque l’on mourra de toute façon ? Dès lors, ces hommes qui ne veulent faire face à la réalité existent-ils vraiment ? Tout d’abord, la question de l’existence, pour les philosophes antiques, n’a pas à être posée.

Pour Platon, l’existence est opposée à l’essence, c'est-à-dire la nature véritable d’une chose, d’un être.

L’allégorie de la caverne le démontre : elle met en scène des hommes enchaînés dans une caverne de façon à être dos à la lumière, la sortie ; aussi ne voient-ils que leur ombre et celles projetées des objets loin derrière eux.

Si l’un d’entre eux se défait de ses chaînes, alors il découvrira le monde dans sa réalité, et prenant conscience de sa condition antérieure d’homme enchaîné, il ne retournera dans la caverne qu’avec effort.

Mais les autres hommes, ne pouvant se représenter ce qui lui est arrivé, le lapideront, refuseront de le croire.

La caverne ici symbolise le monde sensible où les hommes vivent et croient accéder aux vérités grâce à leurs sens.

Toutefois cette vie ne serait qu’une illusion, et ces hommes seraient. »

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