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levinas ethique et infini

Publié le 28/03/2021

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levinas
Le mot visage, du latin vis, désigne ce que l’on présente à la vue d’autrui, ce qui est vu, le visible. Dès l’Antiquité, le visage apparaît dans les textes comme le propre de l’homme, au même titre que la raison. L’homme, contrairement à l’animal, ne se conçoit pas sans visage. Attestant l’humanité de l’homme, le visage signe également son individualité. Dans nos sociétés occidentales, le visage s’expose à nu, sans écran. Au fil des siècles, les diverses interprétations de «l’éloquence du visage», pour reprendre l’expression de Diderot, en font le théâtre de toutes les passions et de tous les mouvements de l’âme. Atteindre, par-delà le visage, par-delà la visibilité du portrait, cet invisible qu’est l’âme agitée de passions, tel fût l’objectif des prétendues sciences du visage qui eurent l’ambition de lire le visage à livre ouvert, lectures qui ont pu servir d’instruments privilégiés pour surveiller, traquer, punir, enfermer, réduire à un type au service d’une idéologie  Emmanuel Levinas, né en 1906 à Kovno, en Lituanie, remet en cause la définition commune du visage. Selon Levinas, l’approche plastique paradoxalement «manque le visage», car elle le réifie, elle le transforme en objet, empêchant par là tout accès à la différence, à l’altérité. L’approche plastique est, selon lui, totalisante et déshumanisante, elle ouvre la voie à la banalité du mal. «La meilleure façon de rencontrer autrui, c’est de ne pas remarquer la couleur de ses yeux» écrit-il «  le moi est l'identification par excellence, l'origine du phénomène même de l'identité » levinas pose une question« qu'est ce qui est un dans le visage » le visag...
levinas

« propre vulnérabilité originelle .le visage est exposé menacée comme si il était destiné à être menacé et c'est ainsi que pour le visage et ce qui nous interdit de tuer .

le visage “parle”.

Or, ce visage exige qu’on lui réponde, qu’on réponde de lui.

L’apparition du visage est un commandement moral, un ordre c'est lui qui rend possible et commence tout discours il est le fondement commencement ,origine .il parle sans parole sans dire ,puisqu' il énonce d'une parole des injonction éthique « tu ne tueras points ».c'est le visage en lui même qui nous dit cela Le meutre et interdit et cela convoque le dialogue ,il faut parler , il faut répondre mais ce qu'il faut ses répondre de lui indépendamment des autres il impose et il faut lui répondre le « je » lui répond c'est a dire il faut le reconnaître il dépend de moi et n'est pas indifférent à l'autre le regard est connaissance, perception.

Le visage devient alors ambivalent : il signifie à la fois invitation à tuer, mais aussi interdiction de tuer.

On fait alors face à l'expérience du devoir ce qui m'apparaît c'est la valeur absolue de la personne morale et c'est ainsi que l'homme est significative kant prouve l'égalité entre les sujets moraux sauf que levinas remet en cause cette égalité il nous indique qu'une hiérarchie s'impose quand même nous donnent lieu de mouvement.Chez Lévinas, le visage c’est l’expressif d’autrui, qui me renvoie à ma responsabilité totale : je dois répondre de tous les autres.

La subjectivité est investie chez lui d’une responsabilité totale, elle soutient le monde, au point de faire d’elle l’otage d’autrui.

En quelque sorte, Lévinas a radicalisé l’approche de Kant « expérience de l'inconditionnel chez kant » en incarnant la loi morale dans la figure d’autrui.

Par rapport à Sartre ou Hegel, Lévinas a posé l’antériorité du Bien par rapport au mal dans la relation moi/autrui.Une citation de Dostoïevski peut à elle seule résumer la pensée de Lévinas : “Nous sommes tous coupables de tout et de tous devant tous, et moi plus que les autres“ le visage est signification, mais signification sans contexte : le visage est sens à lui seul.

Pour Levinas, le face-à-face enjoint, il constitue le rapport premier à autrui, qui ouvre l’humanité selon sa propre expression, et en ce sens, l’accès au visage est d’emblée éthique.Ainsi, l’éthique ne commence pas pour Levinas par le souci d’autrui, comme cela est le cas dans la Règle d’Or, mais par l’abandon du souci d’affirmer sa propre autonomie. L’éthique se situe au-delà de l’essence ou dans l’autrement qu’être.

la simple présence d'une personne morale limiter la faculté d'agir comme bon me semble et m'impose une limite que je dois respecter a la différence d'une valeur relatif est contingente de la valeur absolue du sujet morale que je possède ce qui implique le rapport à l'autre est un rapport de respect ce que l'on nomme la dignité humaine c'est le caractère absolue de la valeur du sujets morale raison par laquelle il est digne de respect de ce qu'il acquière c'est ainsi que l'expérience du visage et l'expérience de la réalité morale ou ethinque en même temps que je saisi que l'autre a une valeur absolu et que donc moi est une valeur absolue .Le visage désigne une pauvreté pour lequel je peux tout et à qui je dois tout.le. »

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