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L’étude du vivant donne-t-elle un sens à la vie ?

Publié le 25/09/2018

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L'homme est l'être qui s'est affranchi de la nature

 

L'homme n'est plus  soumis, comme l'animal, aux instincts. Il est capable de déterminer son existence. Ce que l'on sait du vivant ne peut donc pas s'appliquer à lui. Si tel était le cas, cela signifierait que l'on ne distingue pas l'être de la conscience du primate, du reptile et de la bactérie.

La biologie n'est pas une philosophie

 

La biologie n'est pas une réflexion sur l'homme, mais la sciene qui étudie le vivant. Or, donner un sens à l'existence humaine, c'est considérer tout ce qui appartient en propre aux êtres humains (désirs, passions, conscience, liberté, etc.), et non ce qui constitue la spécificité de la vie, au sens biologique du terme.

« L'étude du vivant ne permet pas de donner un sens à la vie - •~M~• Une cellule vit, mais ne pense pas ..

Il n'y a aucun rapport entre la réalité humaine, la réalité de l'esprit et ce qui pousse l'animal à vivre.

Le sens de l'existence dépend d'une réflexion sur l'homme.

Il n'y a aucun rapport entre code génétique et pensée U ne des grandes con­ quêtes de la biolo ­ gie moléculaire a été la découverte de l'alphabet génétique.

Le vivant se •La vraie biologie n'a nul­ lement pour objet la connais­ sance individuelle de l'homme, mais seulement l'étude générale de la vie ( ...

).» Auguste Comte, Système de philosophie positive résume à la combinaison de quatre «lettres », c'est­ à-dire quatre éléments nommés l'adénine (A), la cytosine (C), la guanine (G) et la thymine (T) .

Cependant , il est par­ faitement impossible d'expliquer la pensée à partir de ces quatre éléments fondamen­ taux.

L'homme est l'être qui s'est affranchi de la nature 1 'homme n'est plus L soumis , comme l'ani­ mal , aux instincts.

Il est capable de déterminer son existence.

Ce que l'on sait du vivant ne peut donc pas s'ap­ pliquer à lui.

Si tel était le cas, cela signifierait que l'on ne distingue pas l ' être de la conscience du primate , du reptile et de la bactérie.

Comme le dit Maurice Merleau­ Ponty , entre le vivant en général et l'homme, il n'y a pas saut mais rup­ ture .

La biologie n'est pas une philosophie L a biologie n'est pas une réflexion sur l'homme, mais la science qui étudie le vivant.

Or, donner un sens à l' exis­ tence humaine, c'est considérer tout ce qui appartient en propre aux êtres humains (désirs, passions, cons­ cience , libe rté, etc.), et non ce qui constitue la spécificité de la vie, au sens biologique du terme.

Étudier le vivant est une chose.

Répondre à la question du sens de l'existence en est une autre.

La vie de l'esprit n'est pas la vie en général.

La réalité humaine ne renvoie qu'à elle-même.

-. »

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