Lettre de Descartes à la princesse Elizabeth
Publié le 25/01/2012
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Introduction
Ce texte est le début d’une lettre qu’adresse Descartes à la princesse Elisabeth de Bohême en exil en Hollande
A cette princesse exilée, il parle du « Souverain Bien «. Toute la réflexion morale de Descartes est tournée vers ce « souverain bien « qui conduit l’homme vers la félicité, la béatitude.
Pris d’un doute sur cette notion, il se prend à en définir le contenu en excluant ce qu’il ne doit pas être retenu pour définir cet état de plénitude et aboutit à une définition précise.
Une fois, le contenu de cette notion précisée, il donne à la Princesse de Bohême les moyens pour l’atteindre car en effet, cette dernière compte tenu de sa situation est souvent proie à la tristesse.
Nous verrons donc que Tout d’abord Descartes après une minutieuse réflexion déterminera que ce bonheur n’est une chose que l’on reçoit en éliminant les plaisirs artificiels mais quelque chose que l’on construit.

«
Pour démontrer sa thèse, il commence par dénoncer les plaisirs artificiels par l’expression
« les vapeurs du vin et du pétin ».
Il critique le fait de chercher la joie dans une illusion en « noyant
leurs déplaisirs »
Ces consommateurs croient atteindre le bonheur alors qu’ils n’atteignent qu’une joie
« médiocre et éphémère ».
En effet, cette fausse plénitude n’est que de courte durée.
lorsqu e les
vapeurs se sont dissipées, revient « l’amertume intérieure » de ses faiblesses car on ne peut jamais
échapper à la connaissance de ce que l’on vaut.
Il faut donc faire preuve de lucidité à l’égard de soi
même si cela doit dans un 1
er temps rendre tr iste car le bonheur vient seulement après car il doit se
construire.
2/ le bonheur est donc une chose qui se construit
Descartes vient donc de démontrer que ce bonheur pour l’atteindre il faut le construire.
Pour guider la princesse de Bohème dans l’attein te de cette béatitude, il commence par lui
expliquer ce qu’est le bonheur pour lui et comment elle doit s’y prendre pour l’obtenir et ainsi
chasser toute cette tristesse qui l’envahit du fait de sa situation.
a/ la réelle définition du bonheur selon
Pour Descartes, le bonheur est le sentiment qui génère chez l’homme une satisfaction de
l’esprit.
Une sorte de récompense à un dur et long labeur.
C’est donc un état de satisfaction
complète caractérisé par la plénitude et la stabilité.
Il est ainsi distinct d u plaisir plus éphémère.
b/les moyens pour l’atteindre
Pour définir les moyens à l’homme d’atteindre cette béatitude, il commence par distinguer
deux notion « le souverain bien » et la « satisfaction d’esprit ».
En effet, la satisfaction véritable n’est pas le souverain bien mais sa conséquence.
Pour
Descartes , le souverain bien est la vertu et c’est l’exercice de la vertu qui permet à l’homme
d’atteindre le bonheur.
C’est cet exercice de la vertu qui permet de d évelopper ce que l’on a reçu à notre naissance
de rebondir sur nos faiblesses et d’atteindre ainsi un état de « satisfaction d’esprit ».
mais cette
démarche ne peut naître que de la volonté de l’homme de « son libre arbitre ».
par l’expression «
c’est pour quoi » Descartes démontre qu’il appartient donc à l’homme de faire un bilan sur lui- même
, il doit commencer par chercher à sa connaitre pour cerner ces faiblesse et c’est à cette condition
qu’il pourra atteindre son perfectionnement dont la conséquence ser a cette satisfaction d’esprit qui
apporte plénitude et béatitude.
Descartes n’est pas le 1
er à définir le bonheur de la sorte.
Déjà Aristote, soulignait que
« bonheur était l’activité conforme à la vertu « sachant que c’était « cette activité conforme à sa
vertu propre qui constituait le bonheur parfait ».
Il veut ainsi démontrer à la Princesse de Bohême que rire et gaité ne sont forcément
synonyme de satisfaction personnelle et qu e cette dernière malgré sa situation défavorable peut.
»
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Liens utiles
- René Descartes, Lettre à la princesse Elisabeth, 4 août 1645 (commentaire)
- TEXTE: Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 mai 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 18 août 1645.). DESCARTES
- TEXTE: Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Mars 1646 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646.). DESCARTES
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- Texte: Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1er juin 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 1er septembre 1645.). DESCARTES