lettre à d'Alembert sur les spectacles
Publié le 26/01/2024
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«
Rousseau Lettre à d’Alembert sur les spectacles (1758), Critique de la Bérénice
> fait suite à l’article « Genève », publié par D’Alembert au tome VII de l’Encyclopédie, en 1757,
dans lequel, sous l’in uence de Voltaire, D’Alembert demandait la création d’un théâtre à Genève
Pr Rousseau : perversion des mœurs des Genevois, théâtre = passivité du spectateur, inégalité des
conditions, visible dans les toilettes et le prix des places, perversion des spectateurs par l’in uence
des comédiens, et des spectacles.
ré exion esthétique et morale sur le théâtre sur les effets de la tragédie = effets d’incitation à la
passion, et détournement de la vertu,
analyse venant contredire l’interprétation morale de la catharsis : l’effet du poème tragique, bien
loin de purger le spectateur, est de détourner progressivement de la vertu, et de l’amener à penser
que la passion est plus intéressante et touchante que l’intérêt de l’état > détruit les valeurs du
citoyen, en lui faisant oublier le devoir.
Prends pour ex la Bérénice, important car Rome, pour Rousseau, reste la référence de la vertu.
défenseurs de la portée morale du théâtre, qui s’appuient en général sur la Poétique,
fustige un talent déployé à contre-morale, la représentation ne saurait conduire à la vertu, puisqu’au
contraire on a envie que Titus soit faible.
analyse de Rousseau procède en deux temps : état du spectateur avant et après la représentation.
D’abord spectateur « dans un sentiment de mépris pour la faiblesse d’un empereur et d’un Romain,
qui balance comme le dernier des hommes entre sa maîtresse et son devoir ».
un empereur digne de ce nom renonce pour lui forcément à une passion illégitime
romanité souligne l’attachement à la vertu + au devoir (emp romain ne peut songer à sa vie perso)
L’idéal rousseauiste = vertu, l’accomplissement du devoir, et la grandeur de Rome :
relative qui dit a contrario la faiblesse dégradante de l’homme : Titus = homme déchiré, indécis,
impuissant, avilissement de l’empereur dans la passion souligné par des termes très péjoratifs
À la n : « il nir par plaindre cet homme sensible qu’il méprisait, par s’intéresser à cette même
passion dont il lui faisait un crime, par murmurer en secret du sacri ce qu’il est forcé d’en faire aux
lois de la patrie.
» aspect conclusif de la locution verbale « il nit par » oppose les sentiments initiaux et conclusifs trois in nitives décrivent en détail le processus. insistance sur l’ipséité « cette même passion » soulignent l’effet quasi magique de la représentation. > 1ère appréciation tout simplement inversée : non plus empereur, mais « homme sensible » que voit le spectateur, plus crime.... »
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