Devoir de Philosophie

l'etre humain est il ce qu'il se fait lui même ou ce que le autres font de lui ?

Publié le 17/11/2005

Extrait du document

Deuxième partie : travail et création.   On a montré comment l'être social forme l'être tout court, il nous reste à montrer cependant, comment ceci s'effectue dans une sorte d'interactivité. Car si le travail ou la technique dessine le cadre dans lequel évolue l'homme il ne faut pas oublier que c'est celui-ci qui grâce à son travail produit cette technique. Toutefois cette création est à la fois historique et sociologiquement conditionnée. Ce n'est pas par hasard qu'il y a une histoire des instruments de production, une histoire des machines, une histoire de la technique qui n'est rien d'autre que celle par laquelle l'individu exhibe ses capacités créatrices. En somme le travail fait l'homme, mais l'homme fait aussi le travail. Le créateur se fait à travers sa création et celle-ci rétroagit sur celui-là. Par ailleurs, nous savons que la création qu'elle soit artistique, philosophique ou scientifique, est toujours quelque part le résultat soit directement ou indirectement d'un collectif. C'est pour cela que Deleuze disait que le philosophe doit autant à la société, c'est-à-dire au milieu social et intellectuel où il évolue, que lui-même en retour en produisant ces concepts l'enrichie et l'approfondit.   Troisième partie : l'homme et l'événement.

 Dans une société comme la notre la tendance spontanée est de considérer l’homme comme pure individualité, une sorte d’atome libre qui ne doit de compte qu’à lui-même. Une telle représentation est si courante que l’on va jusqu’à mesurer le degré d’individualisme existant en France par rapport à d’autres systèmes social européens plus solidaires, plus collectifs. Une pareille image est incomplète et lacunaire parce qu’elle considère l’individu dans une sorte d’abstraction pure. Or nous savons que l’homme est au moins le produit de certaines conditions sociales et économiques bien précises.

« disposer de loisirs.

Ainsi les esclaves ne sont-ils pas citoyens, ainsi le statut des artisans est-il difficile (Aristote dit qu'ils sont en « esclavage limité »).

Le travail est ressenti comme une nécessité (vitale, économique) et la « polis » est un lieu de liberté. Enfin Aristote polémique avec Platon. Pour ce dernier, les liens d'autorité sont les mêmes pour le chef de famille, le chef politique, le maître d'esclaves.

Ces types de gouvernement ne différent que par le nombre d'individus sur lesquels ils s'exercent.

Or, Aristote restitue des différences,selon que l'autorité s'exerce sur un être déficient, comme est censé l'être l'esclave, des êtres libres mais inférieurs comme le seraient la femme etl'enfant, ou encore entre égaux, ce qui est le cas proprement politique.Le pouvoir politique s'exerce donc au sein d'hommes libres et égaux.

Par suite, il n'a aucune mesure avec le pouvoir paternel.

Dans unecommunauté politique, nul ne peut se prévaloir d'une supériorité de nature pour gouverner : ainsi chaque individu sera-t-il alternativementgouvernant et gouverné.

L'idéal de la « polis » exige que chacun puisse, en tant qu'homme libre, égal aux autres, prétendre au pouvoir pour un laps de temps déterminé.Les modernes renieront, en un sens, l'enseignement d'Aristote, en faisant de l'individu souverain un être autonome, indépendant, capable dedécider pour lui-même de ses actions.

Toute la tradition politique dont notre monde est issu rejettera l'idée que : « La cité est antérieure à chacun de nous pris individuellement. » Cela signifie que radicalement en dehors de la cité il n'y a pas d'êtres, pas d'hommes.

L'homme estconsubstantiellement un être collectif, il a besoin des autres pour se connaître, s'épanouir, et développer sescapacités intellectuelles, manuelles et autres.

D'où la relation que l'on peut établir entre une pensée philosophiquede l'homme en tant qu'entité conceptuelle et une pensée sociologique qui avère la dimension proprement socio-économique du citoyen.

Car ce que la sociologie nous montre ce sont les mécanismes concrets à travers lesquelsl'homme construit le corps social en construisant son propre corps.

La sociologie du travail montre par exemplecomment la production de machines, les différentes techniques, sont des adjuvantes de l'homme c'est-à-dire leprolongement de son corps, de ses capacités intellectuelles et manuelles.

On voit bien que le système descoordonnées sociales, celui du développement des sciences et des techniques, affectent les capacités de l'hommesjusque dans sa forme et dans son contenu de pensée.

C'est pour cela que Marx disait « on ne pense pas de lamême manière quand on habite une chaumière ou un palais ».

Deuxième partie : travail et création.

On a montré comment l'être social forme l'être tout court, il nous reste à montrer cependant, comment cecis'effectue dans une sorte d'interactivité.

Car si le travail ou la technique dessine le cadre dans lequel évoluel'homme il ne faut pas oublier que c'est celui-ci qui grâce à son travail produit cette technique.

Toutefois cettecréation est à la fois historique et sociologiquement conditionnée.

Ce n'est pas par hasard qu'il y a une histoire desinstruments de production, une histoire des machines, une histoire de la technique qui n'est rien d'autre que cellepar laquelle l'individu exhibe ses capacités créatrices.

En somme le travail fait l'homme, mais l'homme fait aussi letravail.

Le créateur se fait à travers sa création et celle-ci rétroagit sur celui-là.Par ailleurs, nous savons que la création qu'elle soit artistique, philosophique ou scientifique, est toujours quelquepart le résultat soit directement ou indirectement d'un collectif.

C'est pour cela que Deleuze disait que le philosophedoit autant à la société, c'est-à-dire au milieu social et intellectuel où il évolue, que lui-même en retour enproduisant ces concepts l'enrichie et l'approfondit.

Troisième partie : l'homme et l'événement.

Il nous faut penser l'interactivité de l'homme et de la société dans toute son ampleur.

Cette pensée doit nouspousser jusqu'à concevoir le fait que l'homme vivant en société, grâce à la collaboration, la fusion avec les autres,produit de l'événement, c'est-à-dire fait apparaître du nouveau dans son environnement.

Cette ouverture à lanouveauté radicale propulse l'homme sur un plan encore supérieur, tend à le détacher du conformisme, de l'habitude.On peut aussi penser l'événement sous la modalité du hasard, de l'inattendu.

Le poète, Mallarmé, nous met surcette voie quand il disait, dans un de ses poèmes, que « rien n'abolira le hasard ».

Ainsi un être lié à la contingenceest celui qui est entièrement ouvert à la cruauté du désordre, à la singularité, ne fusse que provisoire, d'un chaossuperficiel.

Tous les travaux des historiens démontrent comment ce qui advient comme nouveauté dans l'histoireappartient à la catégorie de l'imprévisible.

C'est le cas par exemple de la Révolution française de 1789 qui au-delà detous les calculs politiques, économiques, et social, portant sur les conditions objectives de l'époque, demeure unesurprise, y comprit pour les acteurs eux-mêmes.

D'où la phrase de Danton « de l'audace, de l'audace et encore del'audace Conclusion :. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles