L'être humain a-t-il besoin de l'approbation des autres?
Publié le 01/01/2013
Extrait du document
«
avoir ni l’une ni l’autre de ces passions.
Hume explique dans le Traité de la nature
humaine : « Toutes les qualités estimables de l’esprit, qu’elles soient des qualités de
l’imagination, du jugement, de la mémoire, ou une disposition, l’esprit, le bon sens, le
savoir, le courage, la justice, l’intégrité ; toutes ces qualités sont des causes d’orgueil et
les qualités opposées sont des causes d’humilité.» 2
On peut donc être fière de nos
qualités autant intellectuelles que physiques, et être humilié par leurs contraires.
On peut
aussi se vanter de ce qui nous entoure, tel que notre famille, notre pays et nos amis.
«
Un homme, par exemple, est fier d’avoir une belle maison qui lui appartient ou qu’il a lui-
même bâtie ou conçue.
Ici, l’objet de la passion, c’est lui-même, et la cause, c’est la belle
maison, laquelle cause, à son tour, se subdivise en deux parties, à savoir la qualité qui
agit sur la passion et le sujet auquel la qualité est inhérente.
» 3
Enfin, on voit aussi que
l'homme à besoin de l'approbation des autres par la sympathie.
On ne pourrait pas avoir
de sympathie s'il n'y avait pas quelqu'un pour nous faire ressentir ce sentiment.
Pour terminer, ma manière de pensée sur la question pencherait plus vers l’opinion de
Nietzsche que celle de Hume, car Friedrich croit qu’on prend des autres tout ce qu’ils
disent sur nous, tandis que Hume croit qu’on prend seulement ce qu’on veut prendre.
Je
crois que quand quelqu’un a une mauvaise opinion de nous, on ne peut pas choisir de la
laisser de côté tout simplement.
Peut importe si cette opinion est positive, si elle est bonne
on en sera content, et si elle est mauvaise, forcément elle nous décevra.
Par exemple, je
ne crois pas que si quelqu’un me dit qu’il n’aime pas la manière dont je m’habille, je ne
vais pas y repenser durant la journée et en douter.
Selon moi, tout ce qu’on dit de nous,
nous touche sur un point.
On va toujours tenter de satisfaire l’opinion des autres, sinon
pourquoi quelqu’un chercherait à s’arranger pour une soirée si ce n’était pas pour
quelqu’un d’autre? Je ne crois pas que les gens étaleraient leur vie sur internet si
personne ne leur donnait une opinion sur ce qu’ils font, par exemple.
La vie est
concentrée sur le fait de plaire aux autres, par notre manière d’être, de s’habiller et d’agir.
Les publicités sont la preuve que l’approbation des autres de nos jours est importante.
Elles essaient de nous faire acheter les produits qu’elles nous proposent justement pour
qu’on se sentent mieux et qu’on puissent s’en vanter.
Malgré mon opinion sur la question,
je suis tout à fait en désaccord avec la manière dont les gens agissent en essayant de
plaire à tout le monde.
Je crois qu’on est toutes des personnes uniques et que les gens
devraient agir comme elles le veulent, sans se fier à ce que les autres pensent d'eux.
En conclusion, après avoir comparé la manière de penser de Nietzsche, qui croit qu'on se
fait une opinion par rapport à ce que les autres disent sur nous, à celle de Hume, qui croit
qu'on choisit l'information parmi les paroles des autres, j'ai réalisé que ce sujet pouvait
demander une réflexion beaucoup plus grande.
Je me demande d'ailleurs jusqu'où la
société pourrait aller pour plaire aux autres?
22 David Hume, Traité de la nature humain, Livre II : DES PASSIONS (1789) p.17
33 David Hume, Traité de la nature humain, Livre II : DES PASSIONS (1789) p.17.
»
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