Devoir de Philosophie

L'être humain a-t-il besoin de l'approbation des autres?

Publié le 01/01/2013

Extrait du document

L'être humain doit-il rechercher l'approbation des autres? Nous nous sommes tous surement aperçu que l'apparence physique de nos jours devient de plus en plus importante. On le voit notamment par l'hypersexualisation, par les publicités et par les réseaux sociaux. Les enfants de plus en plus jeunes veulent agir comme les plus vieux et être à la mode, par exemple, ou avoir un cellulaire. Les jeunes un peu plus que les adultes, mais presque tous essaient de plaire aux yeux des autres par leur apparence physique ou par leur manière d'agir. Cela nous amène à nous questionner sur ce sujet; L'être humain doit-il rechercher l'approbation des autres? Pour commencer, je tenterai d'expliquer la manière de penser de Friedrich Nietzsche, philosophe du 18e siècle, et ensuite, je comparerai son opinion à celle de David Hume, pour continuer donnant mon opinion sur ce sujet. Premièrement, Friedrich Nietzsche est né durant le siècle de l'industrialisation. Il déprécie les valeurs que sa société approuvent et d'ailleurs, c'est un homme grandement pessimiste. Il croit que la religion crée des esclaves, des hommes conformistes et qu'elle nous fait croire à des illus...

« avoir ni l’une ni l’autre de ces passions.

Hume explique dans le Traité de la nature humaine : « Toutes les qualités estimables de l’esprit, qu’elles soient des qualités de l’imagination, du jugement, de la mémoire, ou une disposition, l’esprit, le bon sens, le savoir, le courage, la justice, l’intégrité ; toutes ces qualités sont des causes d’orgueil et les qualités opposées sont des causes d’humilité.» 2 On peut donc être fière de nos qualités autant intellectuelles que physiques, et être humilié par leurs contraires.

On peut aussi se vanter de ce qui nous entoure, tel que notre famille, notre pays et nos amis.

« Un homme, par exemple, est fier d’avoir une belle maison qui lui appartient ou qu’il a lui- même bâtie ou conçue.

Ici, l’objet de la passion, c’est lui-même, et la cause, c’est la belle maison, laquelle cause, à son tour, se subdivise en deux parties, à savoir la qualité qui agit sur la passion et le sujet auquel la qualité est inhérente.

» 3 Enfin, on voit aussi que l'homme à besoin de l'approbation des autres par la sympathie.

On ne pourrait pas avoir de sympathie s'il n'y avait pas quelqu'un pour nous faire ressentir ce sentiment. Pour terminer, ma manière de pensée sur la question pencherait plus vers l’opinion de Nietzsche que celle de Hume, car Friedrich croit qu’on prend des autres tout ce qu’ils disent sur nous, tandis que Hume croit qu’on prend seulement ce qu’on veut prendre.

Je crois que quand quelqu’un a une mauvaise opinion de nous, on ne peut pas choisir de la laisser de côté tout simplement.

Peut importe si cette opinion est positive, si elle est bonne on en sera content, et si elle est mauvaise, forcément elle nous décevra.

Par exemple, je ne crois pas que si quelqu’un me dit qu’il n’aime pas la manière dont je m’habille, je ne vais pas y repenser durant la journée et en douter.

Selon moi, tout ce qu’on dit de nous, nous touche sur un point.

On va toujours tenter de satisfaire l’opinion des autres, sinon pourquoi quelqu’un chercherait à s’arranger pour une soirée si ce n’était pas pour quelqu’un d’autre? Je ne crois pas que les gens étaleraient leur vie sur internet si personne ne leur donnait une opinion sur ce qu’ils font, par exemple.

La vie est concentrée sur le fait de plaire aux autres, par notre manière d’être, de s’habiller et d’agir.

Les publicités sont la preuve que l’approbation des autres de nos jours est importante.

Elles essaient de nous faire acheter les produits qu’elles nous proposent justement pour qu’on se sentent mieux et qu’on puissent s’en vanter.

Malgré mon opinion sur la question, je suis tout à fait en désaccord avec la manière dont les gens agissent en essayant de plaire à tout le monde.

Je crois qu’on est toutes des personnes uniques et que les gens devraient agir comme elles le veulent, sans se fier à ce que les autres pensent d'eux.

En conclusion, après avoir comparé la manière de penser de Nietzsche, qui croit qu'on se fait une opinion par rapport à ce que les autres disent sur nous, à celle de Hume, qui croit qu'on choisit l'information parmi les paroles des autres, j'ai réalisé que ce sujet pouvait demander une réflexion beaucoup plus grande.

Je me demande d'ailleurs jusqu'où la société pourrait aller pour plaire aux autres? 22 David Hume, Traité de la nature humain, Livre II : DES PASSIONS (1789) p.17 33 David Hume, Traité de la nature humain, Livre II : DES PASSIONS (1789) p.17. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles