L'étonnement philosophique chez Schopenhauer
Publié le 28/01/2012
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«
3) Dans ce texte, nous avons trois grandes étapes de l’argumentation.
Tout
d’abord, Schopenhauer distingue clairement l’homme du reste des êtres
vivants.
Seul l’homme est indécis face à l’idée d’exister.
Pour tous sauf pour
l’homme, la vie est quelque chose de naturelle.
L’homme subit un étonnement
face à l’existence.
Ensuite, dans une deuxième partie, l’absurdité de la vie humaine est montrée.
L ’homme est le seul à avoir pleinement conscience qu’il existe et que son
existence est limitée.
Cette conscience fait naitre en lui un étonnement qui
contient des degrés de surprise, de crainte, et de douleur.
Enfin, dans notre troisième et dernière étap e, l’auteur conclut en supposant
que si notre vie était éternelle et sans douleur, nous n’aurions aucune raison
de chercher un sens et des réponses à notre existence.
Schopenhauer rajoute
que la philosophie provient de l’étonnement face a la question de l’ existence
qui apparaît comme un problème philosophique chez l’homme.
4) Tout corps est doté d’un vouloir -vivre individualisé.
Un animal ayant un
cerv eau est capable de se représenter dans notre monde, de s’y adapter.
L’intelligence de l’homme ne le fait q ue vouloir vivre.
Mais avec l’homme
s’accompagne le langage et la réflexion, donc la conscience de soi.
L’homme
peut se séparer du monde et prendre du recul pour juger ses propres actions
dans le monde, par contre l’animal n’est pas l’auteur de sa vie.
Schopenhauer
met en avant le thème de l’étonnement philosophique face à l’existence.
Cet
étonnement et ce désir de comprendre l’existence et le monde dans lequel il
vit fait de l’homme un animal « métaphysique ».
Lorsque l’homme existe en soi et pour soi, nait l’étonnement
philosophique.
Le point de départ de la quête philosophique est ce moment
ou l’homme se pose un doute sur notre monde, sur ce qui l’entoure, sur son
existence.
C’est ce doute que l’auteur définit comme « l’étonnement
premier ».
Les anim aux vivent en soi, mais non pour soi.
Mais l’homme admet
en lui une double existence, car d’une part, l’en soi fait référence a l’existence
immédiate, et d’autre part, l’homme sait qu’il existe, il est conscient de cela, il.
»
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