L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ?
Publié le 22/12/2011
Extrait du document
«
Rousseau, par exemple, admet que les hommes ont besoin de lois pour s’entretenir entre
eux.
Il admet aussi qu’il y a barrage aux libertés et autres conceptions au bon vouloir de
l’humain ; c’est pourquoi il pr opose une solution dans son « du contrat social » .
En effet, dans son œuvre, Rousseau entrevoit d’améliorer les conditions de
développement de la société et de son état grâce à une aliénation totale des biens fictifs
et des libertés de chacun.
C’est à dir e que chaque homme d’un état donné met en commun leur s libertés
individuelles pour créer une liberté commune destinée à inter cepter, voire d’annihiler,
la corruptibilité de chacun.
Rousseau donne ici une solution dont le but est de pouvoir organiser un état idyllique .
Il illustre sa thèse grâce à son œuvre Lettres écrites de la montagne, où il explique qu’à
trop confondre l’indépendance et la liberté, on finit par oublier que liberté est part
entière d’un état fonctionnel.
« Dans la liberté commune nul n’a le droit de faire ce que liberté d’un autre lui interdit,
et la vrai liberté n’est jamais destructive d’elle même.
» Rousseau explique ici que
l’aliénation de toutes libertés permet de ne pas dépasser la volonté d’autrui, et ainsi
d’offrir une place à la l iberté au sein de l’état.
Autrement dit, la liberté est pilier de l’état lorsque cette même liberté ne va pas à
l’encontre du principe d’un gouvernement de tous.
La liberté est intégrante dans l’état si aucun des hommes de la société ne se donne le
droit d ’être au dessus des lois qui s’ édifient dans l’état : « il n’y a donc point de libertés
sans lois, ni ou quelqu’un est au dessus des lois ».
Mais dans tout système politique, il n’y reste pas moins la présence d’un seul
représentant.
Bien que la démocratie préconise le respect des libertés de chacun tant que celle ci
n’entrave pas celle de tout autre homme de la société entre les différents état il y a
besoin d’un représentant.
Mais la mise au pouvoir d’un homme quelconque ou non entraine un abus de pouvoir.
La corruption des représentants est grande.
En effet, les hommes simples d’esprit sont à la source de la création de nouvelles lois.
Aucune personne ne peut calculer là où la volonté d’un homme s’arrête.
Si le dit représentant décide de changer les lois dans un simple but personnel, personne
ne peut redire de ses agissements.
Un état où la liberté était base de l’état peut, par les agissements des hommes, vite
basculer en une tyrannie d’un souverain.
Aussi, l’ abus de pouvoir peut être du à un coup d’état d’un homme de la société ne
pratiquant pas les mêmes avis, et pensant acquérir une meilleure conception de l’état en
lui même.
Dans de tels cas, les libertés se verraient annihilées par la cause d’une volonté
personnelle plus poussée chez certaines personnes.
Le souverain amène alors des obligations, contraires à l’ exécution des libertés
individuelles, mais une liberté d’un seul.
Or la corruption des plus grands et l’essai d’un abus de pouvoir peuvent entraîner chez
les hommes une volonté de changer ensem ble le système qui les légifère.
C’est le principe des révolutions historiques que l’on dénombre dans diverses
civilisations.
Les hommes désireux d’exprimer ou d’acquérir de nouvelles libertés s’opposent aux
dirigeants de leurs systèmes afin d’exposer leurs conceptions de ce que l’état devrait.
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