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L'Etat est-il l'ami de tous en même temps que l'ennemi de chacun ?

Publié le 22/04/2012

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Quel serait donc le rôle de l’Etat ? L’Etat est par définition une autorité souveraine s’exerçant sur un peuple et un territoire déterminé. Communément, l’Etat est définit comme un mal nécessaire. Il imposerait d’une part des barrières à la liberté des individus à cause des abus exercés par les gouvernants, et d’autre part, il serait indispensable pour maintenir l’ordre et la sécurité d’une société. L’amitié est un sentiment réciproque d’affection ou de sympathie qui ne se fonde ni sur les liens du sang, ni sur l’attrait sexuel. Un ennemi est une personne qui déteste quelqu’un, est hostile et cherche à nuire. A partir de là, faut-il aller jusqu’à dire que l’Etat est l’ami de tous en même temps que l’ennemi de chacun ? Cela serait donc une personnification de l’Etat pour qu’il puisse être à la fois ami d’autrui et ennemi de chacun. Tel est le problème posé, une telle formulation personnifie le concept d’Etat en même temps qu’elle décrit les relations politiques et affectives qui sont des termes généralement subjectifs. Avec une telle formulation, serait-il imprudent de croire que l’Etat et le citoyen ont des liens affectifs et réciproques ? Ne risquons-nous pas de mal comprendre le lien entre Etat et citoyen ? Dans un premier temps nous verrons quels sont les risques de fonder les liens politiques sur des sentiments ? Ensuite il sera question de savoir quelle relation l’individu doit adopter avec l’Etat ? Et enfin, quel est le rôle de l’Etat par rapport à l’individu ?

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« Quel serait donc le rôle de l’Etat ? L’Etat est par définition une autorité souveraine s’exerçant sur un peuple et un territoire déterminé.

Communément, l’Etat est définit comme un mal nécessaire.

Il imposerait d’une part des barrières à la liberté des individus à cause des abus exercés par les gouvernants, et d’autre part, il serait indispensable pour maintenir l’ordre et la sécurité d’une société.

L’amitié est un sentiment réciproque d’affection ou de sympathie qui ne se fonde ni sur les liens du sang, ni sur l’attrait sexuel. Un ennemi est une personne qui déteste quelqu’un, est hostile et cherche à nuire.

A partir de là, faut-il aller jusqu’à dire que l’Etat est l’ami de tous en même temps que l’ennemi de chacun ? Cela serait donc une personnification de l’Etat pour qu’il puisse être à la fois ami d’autrui et ennemi de chacun.

Tel est le problème posé, une telle formulation personnifie le concept d’Etat en même temps qu’elle décrit les relations politiques et affectives qui sont des termes généralement subjectifs.

Avec une telle formulation, serait-il imprudent de croire que l’Etat et le citoyen ont des liens affectifs et réciproques ? Ne risquons- nous pas de mal comprendre le lien entre Etat et citoyen ? Dans un premier temps nous verrons quels sont les risques de fonder les liens politiques sur des sentiments ? Ensuite il sera question de savoir quelle relation l’individu doit adopter avec l’Etat ? Et enfin, quel est le rôle de l’Etat par rapport à l’individu ? La formulation du sujet nous place directement devant un problème.

En utilisant des termes tels que ami et ennemi, on attribue à l’Etat des sentiments digne d’un homme.

Cette personnification permet donc-t-elle de. »

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