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L'état de tutelle selon Kant

Publié le 15/11/2023

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« Dans le texte étudié, extrait de Qu’est ce que c’est les Lumières ? rédigé par Emmanuel Kant et publié en 1784, l’auteur va dénommer la question de l’individu, plus spécifiquement des Lumières comme le montre le titre de l’ouvrage de Kant .

Les Lumières est un courant philosophique du XVIIIe siècle qui fait appel à une indépendance et une émancipation de l’individu.

Dans cet extrait, E.

Kant met en avant sa thèse selon laquelle il invite le lecteur à sortir de son état minoritaire dans lequel il se trouve.

Emmanuel Kant nous amène à nous questionner par rapport à l’état de tutelle chez les indivus et sa permanence malgré que celui ai toute sa raison.

Afin de guider l’analyse du texte et notre réflexion dessus, Kant va ,dans un premier temps, exposer sa thèse que nous allons tenter de concevoir puis, dans un second, nous allons étudier comment Kant s’intéresse à comment l’individu peut il se rendre compte de son état et de tutelle et de s’y affranchir. Dans le premier alinéa, l’auteur débute par une présentation de sa thèse.

Ainsi, l’extrait du texte commence par formuler explicitement la thèse de l’auteur, dans laquelle celui-ci nous donne une définition précise des Lumières.

E.

Kant décrit les Lumières comme « la sortie de l’homme hors de l’état de tutelle dont il est lui-même responsable ».

Assurément, les Lumières s’annonçent comme un éclairage du peuple par la connaissance, qui pourrait, pour s’appuyer sur les termes de Kant, être la porte de sortie pour les individus vers une autonomie qu’ils ne possèdent visiblement pas. De plus, les Lumières se fonde sur la puissance de la raison afin d’assurer le progrès de l’humanité, il n’est donc question seulement de l’individu mais également de l’humanité toute entière.

Ainsi le texte de Kant, en s’appuyant sur la doctrine des Lumières, prend une dimension universelle et collective.

Par ailleurs, on connait des Lumières de nombreux noms de philosophe tels que Diderot et d’Alembert, auteurs de l’Encyclopédie, ouvrage contenant toutes les connaissances de l’époque dans une volonté de barrière à l’obscurantisme, à savoir l’ignorance.

Kant, quant à lui, en est aussi un éminant représentant, mais il se place, en vue de ses origines, dans le terme allemande des Lumières « Aufktirung » qui désigne un sens plus actif de la doctrine et dit l’action d’éclairer progressivement le peuple et ne le place pas directement sous la lumière.

L’auteur prend donc le temps d’approfondir sa pensée auprès de ses lecteurs Après avoir formulé sa thèse, Kant l’explicite dans le suite de cet alinéa, afin que le lecteur puisse en saisir le sens.

Si dans la formulation de sa thèse il accuse les individus d’être responsables de leurs états de tutelles, ces derniers sont en droit de se demander sous quelles conditions ils en sont responsables, et c’est à ce quoi répond Kant.

Pour ce faire, il faut comprendre ce que signifie l’état de tutelle selon Kant et dans ce texte.

Le sens premier de ce terme désigne un statut juridique, concernant les enfants, les malades et retardés mentaux, ne pouvant pas prendre les décisions utiles à la vie et obéissant donc à d’autres individus.

Ici, l’état de tutelle est à entendre au regard de l’autonomie.

En effet , Kant semble reprocher aux hommes dotés de toute leur raison, il exclue les mineurs ou malades qu’il excuse d’une « insuffisance de l’entendement », de ne pas en faire usage et de rester dépendant.

Un deuxième terme central ici, celui de l’entendement.

L’entendement qui est une notion clé de ce premier paragraphe, désigne simplement, selon Kant, la faculté de l’homme à comprendre et plus généralement juger, penser.

Tout homme en serait doté de nature et donc pour ceux sans excuses « d’insuffisance de l’entendement », le fait de rester sous tutelle dépend entièrement d’eux et non pas de leurs facultés humaines.

Finalement Kant, après avoir reproché un manque de courage à ses lecteurs pour réfléchir par eux-mêmes, pose la maxime des Lumières et exorte les individus à être courageux.

Pourtant, le manque de courage seul n’est pas la raison qui pousse les hommes disposant de leur plein entendement à rester sous tutelle. Dans ce second alinéa, Kant se penche sur les raisons particulières qui rendent compte de cet état de tutelle.

Il fait ainsi l’étiologie de cet état et en soulève deux sortes de causes.

Les premières, les causes internes menant à un état de minorité, tiennent aux individus eux-mêmes et plus précisément, à la lâcheté et la paresse de leurs caractères.

Une fois encore le texte concerne les hommes disposant de toute leur entendement et non les enfants.... »

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