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L'esprit est-il réductible à de la simple matière ?

Publié le 22/02/2012

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Introduction: [Centrage] Comprendre l'esprit comme constitué de phénomènes matériels peut sembler choquant, dans la mesure où ce qui a durablement marqué la supériorité de l'homme sur les autres vivants ferait partie de la nature elle-même. [ Problématique ] Tout le monde sait par expériences que le corps peut agir sur l'esprit ( dans une maladie par exemple), mais de ce constat à l'affirmation d'une constitution matérielle de l'esprit lui-même, le pas semble difficile à faire. Ce peut être par crainte de perdre la spécificité humaine, mais aussi parce que la notion commune de "matière" reste très en retrait de ce que le terme désigne pour les sciences contemporaines. La "réduction " envisagée paraît en tout cas impliquer un bouleversement dans la conception de l'homme.
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« vue différents rendent compte d'un fait unique, et ce que l'on nomme " esprit" ou "matière" n'est peut-être qu'unefaçon de différencier deux points de vue.*Selon Russell, il s'agirait en tout cas de concepts non scientifiques. B.

Les neurosciences abandonnent à leur tour les postulats métaphysiques * La neurobiologie est l'étude des relations décelables " entre une organisation anatomique de neurones et deconnexions, d'une part, et le comportement, d'autre part" (Jean-Pierre Changeux ).* Le parti pris est matérialiste, et ce qui est nommé " comportement" est observable, sans hypothèse, sur un "esprit" implicite. C.

De plus, le matérialisme contemporain est " immatérialiste * Le matérialisme ainsi compris est moins une philosophie qu'un principe épistémologique.*Mais, pour la physique, la "matière" elle-même ( qui, pour la conception commune, renvoie toujours à un corpsvisible) est désormais conçue comme de l'énergie, dépendant de l'activité complexe du cerveau, est redéfini entermes d'activation des réseaux neuronaux impliqués dans chaque opération "mentale", comme illustre l'imageriecérébrale. Conclusion: Réduire aujourd'hui l'esprit à la matière n'est plus à concevoir comme signifiant la perte de la spécificité humaine:l'organisation neuronale est en effet plus complexe chez l'homme que chez l'animal.

Mais, même si l'on parvient àfournir une modélisation de tous les phénomènes psychiques, on risque de constater que perdure un écart entre unetelle connaissance et la conscience quotidienne de notre propre fonctionnement mental.

Il est certes possible queles neurosciences préparent, dans la conception de l'homme, un bouleversement comparable à ceux introduits parGalilée, Darwin et Freud, mais nous avons toujours du mal à nous persuader que le soleil ne se lève pas, ou quel'inconscient peut nous jouer des tours...Sujet désiré en échange :L'art nous détourne t-il de la réalité?. »

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