Les sociétés contemporaines sont-elles plus vulnérables que celles qui les ont précédées ?
Publié le 27/02/2008
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responsabilité.
Pour le philosophe, il est important d'agir en vue de garantir la possibilité d'une vie authentiquementhumaine dans le futur, l'intégrité de l'homme et la survie de la nature, comme fondement de toute chose.Dès lors, pour que les sociétés de demain soient moins vulnérables, c'est aux valeurs que chaque individu et sociétéportent qu'il faut réfléchir, parce que les valeurs et les motifs de nos actions déterminent les sociétés de demain.
Ilest donc urgent de redéfinir les priorités des sociétés pour que tous puissent enfin vivre sans avoir peur dulendemain et que surtout la vie humaine, même, soit possible.
L'exemple le plus frappant est bien sûr l'écologie.
Lerespect de l'environnement et de la nature doit commencer par les actes individuels de chacun et doit être placéavant tout profit, ou toute rentabilité.
Parce que si la nature, l'être humain aussi et avec lui toute chance de fairemarcher une industrie demain.Il s'agit donc de ne pas penser qu'à sa propre société dans laquelle on évolue, mais à toutes les sociétésd'aujourd'hui mais surtout de demain.
Ainsi, nos sociétés ont atteint un développement technique, communicationnel et scientifique qui semblent lesmettre à l'abri, autant du besoin que des maladies et de la mort.
Pourtant, ce développement semble mal orientépuisqu'il met en danger l'homme et la nature même.
L'humanité est menacé de grands périls si les individus et lessociétés ne réfléchissent pas tout de suite aux conséquences de leur acte et aux valeurs qu'ils veulent promouvoir.
Une nouvelle philosophie de la nature : le principe de responsabilité□ Le philosophe et théologien allemand Hans Jonas (1903-1993), envisageant les conditions nouvelles imposées àl'action humaine par les transformations de l'environnement, a proposé une éthique de la responsabilité envers lesgénérations futures, destinée à guider l'intervention technique de l'homme sur la nature.□ Cette éthique est nouvelle, dit Hans Jonas.
Elle excède le champ traditionnel de l'éthique, qui, d'une part,concerne essentiellement le domaine des rapports que l'homme entretient avec lui-même et avec autrui, et qui,d'autre part, n'intègre pas la question de la durée des effets de l'action dans l'appréciation de la valeur de l'action.L'éthique traditionnelle, parce qu'elle est anthropocentrée, n'est pas capable de fournir les normes d'une action justevis-à-vis de la nature.
Elle ne permet pas non plus, parce qu'elle est a-temporelle, de répondre au problème, majeur,de la disjonction entre la temporalité de l'action humaine et celle de ses effets dans la nature.□ Une éthique de la responsabilité doit donc, selon Jonas, tenir compte des dangers potentiels que l'actiond'aujourd'hui fait courir à l'humanité de demain.
Elle doit intégrer à sa délibération la maxime morale suivante : « Agisde façon que les effets de ton action soient compatibles avec la préservation d'une vie humaine authentique.
».
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