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Les six méditations

Publié le 22/10/2012

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Les six Méditations - Descartes. Méditation Première : Des choses que l'on peut révoquer en doute Les préjugés de l'enfance. Cette première méditation est ce qu'on a appelé la table rase. Il s'agit de rejeter tout ce qui est douteux. Descartes commence à remarquer que beaucoup de ses certitudes lui viennent de l'enfance. Or l'enfance est un âge où la raison est mal formée. Descartes veut une connaissance certaine, et non des idées vagues et des préjugés. Les arguments en faveur du doute Il en vient à rejeter toute chose conformément à trois arguments : - argument des sens trompeurs : mes sens me trompent parfois. Nous ne pouvons donc jamais être sûrs du moment où ils nous trompent et du moment où ils sont fiables. - argument du rêve : lorsque je rêve, les choses me paraissent aussi réelles que lorsque je suis éveillé. Il se peut donc que quelque chose qui me paraisse réel soit en fait une illusion. - argument du Dieu trompeur : il n'est pas inconcevable que mes certitudes les plus établies soient en fait un mauvais tour joué par un être tout puissant qui aurait décidé de me tromper. Ordre de la vie et ordre de la connaissance Dans cette méditation, il fait également la distinction entre l'ordre de la vie et l'ordre de la connaissance. S'il s'agit de douter de tout, il ne s'agit pas de ne plus vivre. Tout ce qui est rejeté l'est dans le domaine de la connaissance. Descartes veut établir la certitude des connaissances, et non inscrire le doute dans son mode de vie. Méditation Seconde : De la nature de l'esprit humain, et qu'il est plus aisé à connaître que le corps La certitude de mon existence Cette méditation a pour but de trouver une première certitude qui nous permettrait de sortir du doute. Je peux me tromper sur toutes les choses auxquelles je pense. Je peux dormir en croyant être éveillé, je peux être trompé par un malin génie... Mais dans chacune de ces possibilités, il y a bien une chose qui soit impossible : c'est que moi, qui suis trompé sur toutes ces choses, n'existe pas. Je me retrouve donc avec une première certitude : « Je suis, j'existe «. La plus grande facilité de la connaissance des essences Dans toutes mes pensées, il y a quelque chose à quoi je pense, ce quelque chose qui peut être trompeur. Pourquoi les perceptions sensibles peuvent nous tromper? Descartes prend l'exemple du morceau de cire. "Lorsqu'il fond, je le juge toujours comme étant de la cire. La permanence n'est pas dans les impressions sensibles que j'ai reçues, elle est dans mon jugement. S'il y a tromperie, c'est de mon jugement que cela vient. Si je suis trompé, c'est par ce mot « cire « que j'ai décidé d'appliquer à mes perceptions : je peux mal juger." De tout cela, je retire que je peux facilement connaître l'existence de mon esprit, mais que je peux toujours être trompé quant à l'existence des corps, c'est-à-dire des choses extérieures. Méditation Troisième : De Dieu; qu'il existe On arrive don...

« Méditation Troisième : De Dieu; qu'il existe On arrive donc à cette méditation en étant sûr de notre existence, mais en devant rejeter toute forme de sensibilité.

Pourtant, le but est de rejoindre le monde, de s'assurer de certitudes concernant le monde.

Il faut donc trouver ce qui rend la connaissance de moi aussi certaine et tenter de l'appliquer à d'autres choses. Le critère de vérité Ce qui permet la certitude de mon existence, c'est le fait d'en avoir une idée claire et distincte.

On peut donc considérer que si j'ai une idée claire et distincte d'une chose, elle est sûre.

Les évidences mathématiques, comme le fait que 2 + 3 =5 sont de telles évidences claires et distinctes.

Seulement, une idée ne peut être claire et distincte qu'au moment même où je la pense.

Dès que j'arrête d'y penser, que je tente de la lier à d'autres choses, le malin génie peut intervenir.

Il est donc indispensable de supprimer l'hypothèse du malin génie. L'analyse des pensées Descartes va y parvenir en analysant les pensées.

Il distingue trois types de pensées : les idées, les volontés et les jugements.

Les jugements sont des actes.

Le malin génie peut donc les fausser.

Les idées et les volontés, ne sont que des représentations (une idée sera toujours vraie tout comme un désir...).

Descartes les distingue entre idées innées, idées adventices (venant de l'extérieur) et idées factices (créées par moi).

Les idées adventices sont intéressantes, car elles ne dépendent pas de moi.

Elles peuvent donc me permettre de faire un lien avec le monde. Le contenu de l'idée (la chose extérieure qu'elle représente) n'existe peut-être pas, mais il n'en reste pas moins que cette idée a une forme dans mon esprit.

Cette forme, j'ai pu la produire moi-même, sans qu'elle ne soit liée à un contenu réel.

Il s'agit donc de trouver une forme claire et distincte que je n'aurais pu construire moi-même. La certitude de l'existence de Dieu Cette forme, c'est l'infinie perfection, c'est Dieu.

J'aurais pu former toute autre idée en la composant depuis les diverses idées qui m'habitent, y compris les idées obscures et confuses.

Mais l'idée d'infini est claire et distincte, et pourtant me dépasse.

Il faut donc qu'elle ait une réalité objective.

A savoir : le contenu de l'idée, c'est la réalité objective ; le fait que ce soit mon esprit qui la forme, c'est la réalité formelle de l'idée.

Or, l'idée d'infini a une réalité objective supérieure à la réalité formelle.

C'est-à-dire que, je ne peux pas produire une idée dont la réalité objective -ici l'infini, la Perfection, Dieu- dépasse ma condition, qui est d'être fini.

Par ce principe de causalité "il y a au moins autant de réalité dans l'effet que dans sa cause." De là, la présence de cette idée s'explique : seul un être effectivement infini (cause) peut produire cette idée (effet).

Seul Dieu lui-même a donc mis en moi cette idée. De plus, le mensonge est une imperfection.

Or Dieu a toutes les perfections.

Il ne peut donc me tromper.

L'hypothèse du malin génie est levée. Méditation Quatrième : Du vrai et du faux Ayant prouvé hors de tout doute que Dieu existe, Descartes entame une quatrième méditation dans l’optique de décerner l’origine des erreurs.

Or, il tient comme indubitable la bonté de Dieu ; pourquoi donc aurait-Il conçu l’homme de telle manière qu’il se trompe?. »

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