Les sciences humaines permettent-elles de connaître l'homme ?
Publié le 12/04/2012
Extrait du document
...
«
L'ÉTUDE D'UNE QUESTION
aboutir, par des voies diverses, à des conceptions identiques des rapports de
parenté, sans que
pour autant soit en cause la manifestation multiforme
d'une détermination posée comme universelle.
·C'est donc l'idée même d'une connaissance de l'homme qui pose problème,
d'abord, en raison
de l'unité abstraite "Homme>> qui semble postulée.
Admettre cette unité autrement que
comme une abstraction personnifiée,
c'est poser
la possibilité d'un concept général dont les déterminations
peuvent être dégagées au-delà (ou en deçà) de
la diversité effective des êtres
humains.
Saisir l'humanité de l'homme, c'est connaître une essence distinc
tive repérable dans une classification d'êtres vivants :
par exemple, pour
Aristote, l'homme est un animal raisonnable.
Cette détermination, avec
toutes ses implications, suffit à
le distinguer du reste des animaux.
Mais s'agit-il véritablement
d'une connaissance au sens plein du terme?
Ne s'agit-il pas d'une caractérisation trop générale pour rendre compte
des aspects multiples et complexes de la réalité humaine?
Lexpression >
(Kant,
Anthropologie du point de vue pragmatique.)
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