Les rites funéraires à l'époque ptolémaïque
Publié le 18/12/2014
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peuvent se faire construire leur propre tombe, mais rares sont celles qui atteignent la magnificence du tombeau de Pétosiris, grand prêtre de Thot, enterré à Touna el-Ge-bel, en Moyenne-Égypte. La plupart des sépultures indivi-duelles ou familiales sont en briques crues, comme on peut le voir à Douch.
Globalement, on constate à l'époque ptolémaïque que les décorations tombales sont de plus en plus rares. Certai¬nes sépultures, comme celle
de Pétosiris, offrent néan-moins encore quelques beaux exemples de peintures, alliant généralement des motifs égyp¬tiens et grecs (la perspective fait son apparition). Mais, il faut remarquer que, même si quelques innovations d'in-fluence hellénistique inter-viennent dans le pronaos, l'ornementation de la chapel¬le funéraire respecte un style et des motifs traditionnels, comme s'il ne fallait surtout pas risquer de perturber le monde de l'au-delà.
«
tienne se fait le plus sentir.
Séduits par
les conceptions
funéraires autochtones,
qui
promettent une survie dans
l'au-delà , les Grecs établis sur
les rives du Nil adoptent en
effet de plus en plus les pra
tiques
locales et en particulier
celle
de la momification, qui
par
ailleurs se répand à cette
époque dans toute les classes
de la société.
Le nombre des corps à momi
fier étant plus important
qu'auparavant, les embau
meurs ne font plus toujours
un travail aussi soigné, mais
certaines momies
prouvent
qu'il subsiste une momifica
tion de très bonne qualité .
Plusieurs catégories de mom i
fication sont en fait propo
sées selon les moyens finan
ciers de la famille, mais, mê
me
pour la dernière catégo
rie, le bandelettage reste
as
sez soigné.
En revanche, les
viscères ne sont générale
ment plus ôtés du corps.
Les monuments
funéraire s
et leur décor
L
e défunt était inhumé so it
dans un tombeau, soit,
dans
le cas de l'incinération,
dans des urnes cinéraires .
Là
encore, de grandes différen
ces existaient selon la catégo
rie
sociale du défunt.
Les plus
pauvres se contentaient gé
néralement d'un hypogée
co ll ectif, dépourvu de déco
ration,
où la momie était dé
posée à même
le sol.
Certaine s
nécropoles présen
tent l'aspect de véritables ca
tacombes ,
dont les chambres
funéraires, décorées ou
non,
so nt distribu ées le long de
vastes galeries .
Les plus riches peuvent
se faire construire
leur propre tombe, mais rares
so nt celles qui atteignent la
magnificence du tombeau de
Pétosiris, grand prêtre de
Thot, enterré à Touna el-Ge
bel, en Moyenne-Ëgypte.
La
plupart des sépultures indivi
duelles ou familiales sont en
briques crues, comme on
peut
le voir à Douch .
Globalement, on constate à
l'époque ptolémaïque que
les décorations tombales sont
de
plus en plus rares.
Certai
nes sépultures, comme celle
de Pétosiris, offrent néan
moins encore quelques beaux
exemples de peintures, alliant
généralement des motifs égyp
tiens
et grecs (la perspective
fait son apparition).
Mais, il
faut remarquer que, même si
quelques innovations d'in
fluence hellénistique inter
viennent dans le pronaos,
l'ornementation de
la chapel
le funéraire respecte un style
et des motifs traditionnels,
comme
s'il ne fallait surtout
pas risq uer de perturber le
monde de l'au-delà..
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