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Les rapport entre l'homme et l'animal

Publié le 26/05/2020

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er 1 sujet : Texte de Philippe DESCOLA, p. 251 1°) I? : Expliquez et commentez l’expression « comme si » dans la phrase : « Les femmes Achuar traitent les plantes comme si c’étaient des enfants. » (ligne 33) « Comme si » désigne une comparaison, Descola compare donc les plantes à des enfants. Cette comparaison cherche à faire comprendre à quel point les femmes Achuar prennent soins des plantes comme si elles étaient de la même famille. Et le fait de comparer les plantes à des enfants renvoie une image très fortes car les enfants sont des être fragiles et innocents qui ont besoins d’être protéger, les Achuar se considèrent donc comme des gardiens (ou plutôt des parents) qui veille aux biens être de chaque être vivants présents dans leur environnement. Par cela les Achuar font preuves d’animisme : ils voient en tout être vivant la présence d’une âme comparable à la leur, car ils partagent le même environnement et son régit sous les mêmes lois naturelles. Les Achuar traitent les être vivants qui les entours avec respect et dignité et essayent de rentrer en contact avec eux par des « rêves ou des incantations magiques », Descolla est impressionné de cette continuité : « Voir les Achuar traiter les plantes et les animaux comme des personnes m’a bouleversé ». Chez les Européens contrairement à chez les Achuard on peut voir une faille entre les humains et les animaux car selon eux seul les humains « ont une intériorité » c’est-à-dire que se sont les seul à détenir la parole et l’écriture. D’ailleurs même Descola (qui est Européen) à du mal à se détacher de cet anthropocentrisme car ils comparent les plantes et les animaux avec des humains : »comme s...

« surdéveloppé, les éléphants peuvent sentir à l’avance les séismes, les dauphins peuvent utiliser leur cerveaux à 20% alors que l’Homme 10%.

Descartes est persuadé q ue l’Homme est le seul à utiliser un langage or tous les êtres vivants utilisent un langage mais il est diff érent du langage humain, par exemple : les oiseaux chantent, les abeilles font des danses en huit avec leur corps, l es fourmis communiquent avec des odeurs, les chiens aboient (et même les plantes communiquent avec des sécrétio ns de molécules par les racines, mais c’est un autre débat).

Leur langage est surement moins riche que le nôtre car c’est un langage développé pour la survit, celui de l’Homme, en plus de cet aspect, sert surtout à répa ndre des idées.

Tous les animaux ne pensent pas for cément tel que l’Homme peut l’entendre, mais ils utilisent d’a utres capacités, d’autres comportement que l’Homme ne connait pas et/ou ne peut pas comprendre.

Seulement les animaux ayant des caractéristiques génétiques communes avec l’humain (théorie de l’évolution de D arwin) comme le fait d’avoir un cerveau donc des activités cérébrales par connexion nerveuse nécessaires aux d éveloppements d’idées en sont capables.

Mais cela e st une question de relativité des conditions de l’environn ement et de l’évolution : il faut que cela leur soit utile pour leur survie, et que cela les avantages pour se développe r dans leur environnement.

L’intelligence de l’Homm e est le fruit de sa capacité d’adaptation car elle s’est dé veloppée au cours du temps s’ajoutant à ses habitud es sociales qui lui ont permis il ya longtemps de s’assurer la domination sur les autres animaux.

La parole et l’é criture n’ont pas toujours existé chez l’Homme.

Ce qui rappelle l e mythe de Prométhée, l’homme est un « être de cult ures » qui invente ses conditions d’existence et vit dans une seconde nature : un environnement façonné de lu i-même par son travail, ses normes et ses activités social es.

Certains animaux développent aussi des stratagè mes de survie et aménagent leur environnement pour survivr e comme par exemple l’araignée qui tisse sa toile pour attraper des insectes ou l’oiseau jardinier qui con struit son abri en le décorant avec des fleurs ou d ’autres objets et ces comportements témoignent de leur conscience.

Pour conclure nous pouvons dire que tous les animau x ne sont pas forcément capables de penser et d’émettre des idées comme le font les humains.

Mais tous les animaux ont des capacités intellectuelles (à partir d’un réseau nerveux ou de métabolisme remplissant c ette fonction), même si elles ne sont pas toujours comparables et ne servent pas les mêmes fonctions e t critères.

Certains animaux qui se rapprochent génétique ment de l’Humain pensent (dans le sens propre du te rme), prennent des initiatives et sont même capable d’adopter des comportements humains (comme les sing es, les perroquets, les chiens,…).

Je suis persuadé que chaque être vivant à une « conscience », seulement elle se manifeste de façon tellement différente d’une espèce à l’autre qu’il est impossible et même ridicule de les comparer.

Lorsqu’on compare quelque chose qui nous est étranger on le compare avant tout à nous car comme le dit François Hartog « dire l’autre, c’est bien évidemment une façon de parler de soit ».

Et moi étend humai ne je pense, mais ce mot à plusieurs sens et même a u sein d’une seule espèce comme l’Homme chacun pense à sa manière car il ne s’agit pas d’une notion universelle.. »

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