Les querelles de mots sont elle futile ?
Publié le 28/04/2021
Extrait du document
«
des mots dans une phrase, est-il possible de dire que le sens d’une phrase prime
sur le sens d’un mot et que les mots peuvent être remplacés par d'autres sans que
cela change le sens d’une phrase?
Prenant l'exemple de la pièce de théâtre de Jean Tardieu qui s'intitule «un mot pour
un autre» dans cette pièce de théâtre les personnages emploient, comme le dit le
titre un mot pour un autre.
En dépit de ce désordre lexical, les phrases ne sont pas
dépourvues de signification.
Tardieu remplace systématiquement le mot correcte par
un mot qui n’a rien à voir.
Pourtant le spectateur comprend très bien ce qu’il veut
dire.
Les phrases sont prévisibles car elles sont stéréotypées.
Le langage est vide
de sens, les mots n'ont pas d'intérêt mais on comprend ce que l'autre veut dire
même s'il utilise le mauvais vocabulaire.
Par exemple, PEYO a inventé la langue
schtroumpf qui montre qu'un mot n'a pas de sens par lui-même, mais en fonction
d'une phrase et, plus largement, d'une situation donnée.
Ainsi, cette langue peut être
comprise alors qu'elle utilise le terme schtroumpf, qui n'a a priori pas de sens,
comme nom, verbe, adjectif.
Exemple: «passe-moi le Schtroumpf-bouchon, que
j'ouvre la bouteille » ou « allons Schtroumpfer du bois », tout cela se comprend sans
peine.
Les mots et le langage font partie de la condition humaine.
Aujourd’hui, nous
baignons de plus en plus dans le monde de l’image.
Les écrans sont omniprésents
dans notre vie privée, mais aussi professionnelle.
L’image nous poursuit mais notre
cerveau ne retient que peu de choses de ces images.
Alors que les mots agissent
avec force sur nous.
Les mots sont plus que des mots.
Les mots sont notre façon de
communiquer nos sentiments, nos attitudes, nos croyances, nos peurs, nos espoirs,
nos rêves et plus encore.Ce qui donne aux mots toute leur intégrité et importance
quand il s’agit de leur interprétation, se sont à la fois notre intention et la capacité ou
la volonté de l’autre personne à comprendre ce qu’on voulez dire, exemple d’une
promesse si je dis « Je te promets de faire ceci ou cela », je m’engage à exécuter
cet acte, à condition que j’en ai l’intention.
On ne pense pas en dehors des mots.
Ce qui implique que les sensations, les
sentiments, les images ne sont pas des pensées au sens strict.
Hegel par exemple
affirme que c’est dans les mots que nous pensons parce qu’ils donnent à la pensée
son existence la plus haute et la plus vraie.
Pour prendre conscience de quelque
chose, il faut un sujet pensant et un objet pensé.
Or le mot objective notre pensée
selon Hegel.
D’où l’idée que le mot réalise l’union de l’activité intérieure la plus haute
qui est la pensée et la réalisation externe de celle-ci, qu’elle soit orale ou écrite.
Il n’y
a donc pas de pensée réelle sans les mots.
Il faut donc comprendre ici l’importance
des mots, et pour transmettre sa pensée, il faut trouver les bons mots à utiliser.
Quel
mot utiliser par rapport à un autre dans une situation donnée et dans quel objectif,
pour convaincre, persuader ou simplement énoncer.
On n'emploie pas les mêmes
mots avec son ami qu’avec un roi, ni quand on est en colère ou triste.
Tous ces
facteurs permettent une compréhension et une transmission parfaite à l'auditeur ou
au lecteur, d’ou l’expression « peser ses mots » pour éviter tout malentendus entre
les individus et aucune confusion concernant la réalité des choses nommée.
Autrui.
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