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LES PROPRIÉTÉS TRANSCENDANTALES

Publié le 10/06/2012

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L'unité transcendantale, avons-nous dit, n'ajoute rien à l'être, sinon une négation de la division, c'est-à-dire l'affirmation de l'identité de l'être arec lui-même. L'unité numérique, au contraire, ajoute à l'être le concept de mesure. Ce concept, assurément ne dit pas quelque chose d'étranger à l'être, mais il déclare une détermination spéciale de l'être, c'est-à-dire une détermination que l'être, comme tel, n'implique pas nécessairement, au contraire de l'unité transcendantale.

L'unité transcendantale est le principe de la multitude, c'est-à-dire de la pluralité des êtres uns ou indivis en euxmêmes et considérés comme distincts. Cette pluralité ne forme pas un nombre proprement dit :on ne peut former un nombre que des parties d'un tout quantitatif (dix mètres de soie) (unité réelle), ou des êtres considérés comme parties d'un tout logique (genres et espèces) (unité de raison).

« ART.

VI.

LE BEAU, L'ART ET LES BEAUX-ARTS.

- Le beau.

- No­ tion.- Définition.- Conditions objectives de la beauté.

-Théories du beau en soi et de l'activité de jeu.

- L'émotion esthétique.

-Les espèces du beau.

-L'art et les beaux-arts.

~ Nature de l'art.

-Les beaux-arts.

- Les arts plastiques.

-Les arts du mouvement.

-'­ Les règles de l'art.- La conception de l'œuvre d'art.­ L'exécution.

-Le métier.

ART.

1.

Notion.

220 Maintenant que nous avons précisé et approfondi la notion d'être, nous sommes à même d'appliquer l'analyse métaphy­ sique au concept de l'être, qui est, comme s'exprime saint THo­ MAS, une sorte de résumé de tout le savoir subséquent (quasi quoddam summarium tatius cognitionis sequentis), - et de rendre explicites les propriétés qu'il contient implicitement et qui sont elles-mêmes antécédentes et transcendantes à toute division de l'être en catégories d'êtres.

Ces propriétés, appar­ tenant à l'être comme tel et se trouvant par conséquent dans tous les modes spéciaux que l'être peut revêtir, sont nom­ mées, pour cette raison, propriétés transcendantales.

1.

Genèse des notions transcendantales.

- Tout être peut être considéré soit en lui-même absolument, soit relativement à un autre.

En lui-même, on peut le considérer affirmativement : comme tel, il signifie une chose ou une essence (res), - ou négativement, comme indivis eR lui-même, c'est-à-dire comme un (unum).- Considéré relativement à un autre, l'être apparait distinct de cet autre, c'est-à-dire comme étant quelque chose ( aliquid), - ou comme convenant à cet autre soit sous le rapport de la connaissance: l'être, comme tel est vrai {verum), -soit sous le rapport de l'appétit ou de la tendance : l'être, comme tel, est bon (bonum).

Nous avons ainsi cinq transcendantaux : res, unum, aliquid, verlfm, bonum.

Il faut cependant observer que la chose, res, et l'être, ens, peuvent être tenus pour synonymes, l'ens ou être commun étant, comme on l'a vu, une chose (ou essence) à laquelle il revient d'exister (res habens esse).

- Il ne reste donc effectivement que quatre modes universels de l'être ou notions transcendantales: l'un, le quelque chose, le vrai, le bon.

- Le. »

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