Les problèmes que pose la vie: l'être vivant, l'adaptation, l'instinct
Publié le 23/05/2012
Extrait du document
I. LE FINALISME
- A - Vie et finalité.
Un organisme vivant est un être organisé dans sa structure et son activité en vue de son bien propre (finalité interne) et aussi peut-être en vue du bien de l'espèce humaine (finalité externe). La nature ne fait rien en vain. Le vitalisme admet ainsi que les ...
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78 COURS
phénomènes vitaux s'expliquent par une « force vitale "• irréductible aux forces de la matière inerte.
-B - Adaptation et finalité.
C'est cette force vitale qui expliquerait l'adaptation des êtres vivants à ltrurs conditions d'existence et aussi, selon Lamarck, leur transformation : « La fonction crée l'organe "· C'est en vertu d'une puis~ance qu'il a en lui que l'être vivant s'adapte aux circonstances ; la cause est intérieure, donc orientée en vue d'une fin, et non extérieure.
-C - Instinct et flnalité.
Ainsi l'instinct est conçu sur le modèle de l'intelligence ; c'est.
«une activité qui agit sans conscience en vue d'une fin » (Hegel.
Cf.
Aristote, Leibniz), c'est-à-dire une intelligence inférieure, - ou «une habi1ude privée de réflexion" (Condillac), c'est-à-dire une intelligence dégradée (Cf.
Spencer),- ou une manifes1 ation de« l'élan vital » parallèle à l'intelligence (Bergson).
II.
LE MÉCANISME
- A - Le mécanisme de l'instinct.
Descartes tient, au contraire, que l'animal n'est qu'une machine et les darwiniens ne voient dans l'instinct qu'un enchaînement de réflexes (Cf.
Watson).
Les actes de l'animal doivent alors être expliqués par les circonstances et la disposition des organes.
Il n'y a pas de milieu entre l'acte intelligent et l'acte automatique.
-B - Le mécanisme de l'adaptation.
C'est ainsi que Darwin explique l'évolution et l'adaptation des
espèces par des causes purement extérieures : la lutte pour la vie et la sélection naturelle suffisent à rendre compte de l'adaptation de l'être vivan1 à ses conditions d'existence.
II en est de même pour le mutationnisme « qui fait sortir le monde vivant d'une série de hasards lourdement censurés par la mort •• (Jean Rostand).
- C - Matière, vie, esprit.
Il faut donc rattacher au mécanisme corporel, en l'homme, tout ce qui ne relève pas de la pensée consciente.
Mais il faut ajouter que l'âme possède un certain pouvoir sur le corps et que, selon le mot de Pradines, « il n'y a aucune limite au dressage de la machine humaine par la pensée •• (Cf.
Descartes, Alain).
CONCLUSION
• La vie, c'est la mort • (Claude Bernard)..
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