Devoir de Philosophie

Les passions nous empêchent-elles de faire notre devoir ?

Publié le 04/01/2020

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qu’à vouloir censurer le jeu passionnel dans l’homme, on risque d’amputer gravement l’existence — ce qu’admettent, par exemple, la plupart des grands romantiques. C’est négliger aussi le fait que la valeur des passions peut être estimée en fonction des buts qu’elles visent. Or, il est des passions « nobles » (la générosité cartésienne ou, plus banalement, l’attachement à la vérité, le dévouement pour les autres) dont le déploiement semble parfaitement compatible avec l’accomplissement du devoir.

Peut-on admettre sans réserve une telle compatibilité ? Est-il concevable que l’accomplissement du devoir s’accompagne d’une intense satisfaction pour le sujet ? D’un point de vue rigoriste, on objectera que, dans ce cas, le devoir risque de ne pas être accompli

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