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les opinions et la vérité

Publié le 12/02/2013

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La diversité des opinions rend ellevaine la recherche dela vérité ? introduction :La vérité désigne ce à quoi l’esprit peut donner son assentiment, une conformité de ce que l’on dit et dece qui est. L’opinion, quant à elle, est un jugement porté sur un sujet qui ne relève pas d’uneconnaissance rationnelle vérifiable et dépend du système de valeurs en fonction duquel on se prononce.La diversité des opinions est donc la variété et la pluralité de jugements. L’opinion semble alorss’opposer à la vérité comme une croyance infondée et non argumentée s’oppose à une conceptionréfléchie et vérifiée.Fort de ce constat, nous pouvons nous demander si la diversité d’opinion rend sans succès et sansintérêt, pour autant, la recherche de la vérité ? Autrement dit, l’existence d’une pluralité d’opinions necondamne t’elle pas à l’impossible atteinte de la vérité ?Nous verrons, dans un premier temps, que la multiplicité des opinions rend difficile la recherche de lavérité puis, dans uns second temps, qu’elle ne demeure pas cependant un obstacle à l’atteinte de la vérité.1)Nous pouvons, tout d’abord, partir de l’hypothèse que la diversité des opinions est un frein à alrecherche de la vérité.L’opinion représente un obstacle pour la recherche de la vérité en cela que l’opinion est paressed’esprit. Elle désamorce toute curiosité, décourage tout élan et offre toujours plus de réponses qu’il n’y ade questions posées. Ainsi l’esprit est il tenté de se contenter d’opinions partagées par tous, paraissantainsi vraisemblables, que d’entamer une réflexion méthodique et personnelle afin de trouver où la véritéest dans ces opinions. En effet, la recherche de la vérité est ainsi difficile car elle prescrit à l’intelligenceune méthode, c'est-à-dire une discipline. Elle installe donc l’esprit dans l&rsq...

« 8792&v iew=pt&cat=Déplacement&search=cat&th=13b...que préjugé, une idée trop vite pensée, mal analysée.Se contenter de la diversité d'opinions qui peuvent existé c'est aussi refuser d'affronter la vérité, tropdouloureuse et difficile à accepter.

Telle est « l'allégorie de la caverne » de Platon où on y apprend que lavérité n'est atteinte qu'au terme d'un parcours long et difficile, et que pour y parvenir, il faut commencerpar dépasser les apparences.

Le rapport de l'intelligence à la vérité n'est pas spontané, puisqu'il doitcommencer par une conversion de l'âme.

L'esprit, par facilité, est donc tenter de s'en tenir à desopinions.La paresse à rechercher la vérité a donné naissance au courant du Relativisme où l'on peut citerProtagoras.

Pour lui, la vérité est relative à des conditions culturelles, physiques et psychiques.

Chaqueopinion est valable dans son contexte, chaque opinion peut se justifier.

A partir de là, chacun a sa vérité.C'est pourquoi le relativisme impose le respect des autres opinions et la tolérance.

En ce sens, lerelativisme refuse l'idée qu'il puisse y avoir des valeurs universelles, soit une vérité absolue, mais plutôt,une multitude de vérités relatives.

Ainsi, chaque opinion devient une vérité pour des individus partageantune même culture et de mêmes valeurs.

L'esprit se contente là encore d'une vérité relative, de sa vérité.Une autre difficulté à la recherche de la vérité est que cette quête est souvent déçue.

L'esprit peut mêmeplus facilement énoncer les raisons de douter que produire les preuves qui transforment ses croyances encertitudes.

Cela signifie que la recherche de la vérité ne peut guère éviter de rencontrer l'objection duscepticisme qui est fondé sur la suspension du jugement.

C'est-à-dire qu'il consiste à affirmer que la véritéest inaccessible, qu'elle ne peut être atteinte : « On ne peut connaître aucune vérité » (Pyrron).

Lescepticisme enseigne queles croyances ne sont pas les vérités assurées pour lesquelles nous les prenons et sur lesquelles nous nousfondions.

Il ne convient donc pas de se contenter du caractère sécurisant des « vérités toutes faites », desfausses certitudes, c'est-à-dire de l'opinion.

Le scepticisme, par la critique des préjugés, ne recherchepas la vérité ou en tout cas cette critique c'a pas pour finalité la découverte de la vérité puisque de toutefaçon il remettre toujours en cause la vérité.

Le doute est donc une fin en soi pour le scepticisme.Néanmoins, il témoigne de la nécessaire recherche de la vérité.2)Nous allons maintenant voir, dans cette seconde partie, que la diversité des opinions ne rend pas pourautant vaine la recherche de la vérité.Pour Platon, la vérité se définit par sa permanence et son universalité et, en cela, ne doit nullement seconfondre avec la relativité et l'inconstance des opinions humaines.

Il faut donc distinguer vérité etconnaissance.

Ce qui est. »

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