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Les Méditations métaphysiques exposé

Publié le 28/05/2024

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« Les Méditations métaphysiques (ou Méditations sur la philosophie première) sont une œuvre philosophique de René Descartes, parue pour la première fois en latin en 1641.

Du point de vue de l'histoire de la philosophie, elles constituent l'une des expressions les plus influentes du rationalisme classique. Le titre original traduit en français de Méditations sur la philosophie première indique que cet ouvrage a été écrit en partie comme une critique de la philosophie première qui était alors enseignée dans les universités, mais aussi pour en proposer une nouvelle à la place.

Comme pour la plupart des ouvrages classiques au fil du temps, les Méditations ont reçu des interprétations très différentes. Dans ses Méditations, Descartes soutient qu'en dépit des arguments sceptiques contre la vérité et la certitude, il y a des connaissances légitimes.

Aussi, il présente l'homme comme ayant une substance essentiellement pensante (cogito), qui s'oppose à son corps, qui lui est une substance matérielle (voir dualisme de substance). Présentation générale René Descartes, philosophe du XVIIe siècle, remet en question la métaphysique scolastique issue de la philosophie première d'Aristote.

En 1627/8, il intervient lors d'un colloque philosophique pour défendre sa propre philosophie auprès du nonce du pape, Guidi di Regno, sous les conseils du cardinal de Bérulle. En 1629-1630, lors de son séjour en Hollande, Descartes esquisse un traité sur la divinité.

En 1633, la condamnation de Galilée par l'Inquisition pour son ouvrage sur l'héliocentrisme influence Descartes.

Bien qu'informé de cette condamnation en 1633 et ayant reçu le Dialogo sopra i due massimi sistemi del mondo en 1634, Descartes décide de renoncer à publier son propre traité sur le monde et la lumière, soutenant l'héliocentrisme. Malgré sa soumission aux autorités ecclésiastiques, Descartes avance masqué dans ses pensées métaphysiques, dissimulant partiellement ses idées sur l'homme et le monde.

Il estime que Galilée a manqué de méthode pour défendre la nouvelle représentation du monde.

En 1637, Descartes publie trois extraits de son traité, accompagnés du célèbre Discours de la méthode, critiquant la philosophie soutenue par la scolastique. Déterminé à poursuivre son projet philosophique, Descartes publie les Méditations Métaphysiques en montrant que la scolastique est incapable de décrire le monde selon la nouvelle science.

Ainsi, Descartes marque une rupture avec la pensée traditionnelle pour poser les bases de la philosophie moderne. Objectifs[modifier | modifier le code] Ces méditations sont une expérience philosophique.

L'usage du terme « méditation », peu courant en philosophie, ne s'est pas fait par hasard : il s'agit d'une introspection, il s'agit de narrer le cheminement d'une réflexion plutôt que d'exposer un traité qui constituerait un ensemble de raisonnements déductifs.

Un philosophe nous présente son expérience, il nous appartient de refaire la même, et non pas seulement de lire l'œuvre comme un simple manuel6. Le but de cette réflexion est de trouver des fondements solides à la connaissance.

Qu'est-ce qui me permet de croire que je connais des vérités ? La première étape consistera à rejeter tout ce qui est douteux, afin de trouver quelque chose qui ne le soit pas.

La conséquence de cela sera que tout se trouvera rejeté, à l'exception d'une chose : moi comme sujet pensant, donc existant (le fameux cogito cartésien).

S'ensuit la reconstruction de la connaissance, sur la base de la certitude.

On découvrira comme première certitude notre propre existence, puis celle de Dieu, puis celle des essences et enfin celle des existences. Il s'agit donc dans cette œuvre de balayer les anciens préjugés et de repartir sur des choses certaines, pour lesquelles le doute n'est plus possible. Les six méditations Première : Des choses que l'on peut révoquer en doute Cette première méditation est ce qu'on a appelé la « tabula rasa » (tabula rasa).

Il s'agit de rejeter tout ce qui est douteux.

Descartes n'étant pas un sceptique, il considère que cette mise en doute ne doit être pratiquée « qu'une seule fois en sa vie », et non pas de manière permanente.

La première étape pour faire table rase est de s'attaquer aux préjugés issus de l'enfance, car le philosophe remarque que beaucoup de ses certitudes lui viennent de l'enfance.

Or l'enfance est un âge où la raison est mal formée7. Lors de sa première méditation, Descartes va successivement se servir de plusieurs arguments qui l'amèneront à douter.

Chaque argument lui permettra de restreindre le champ de ce qui est connaissable.

La première partie de ces arguments (jusqu'à l'argument du rêve) sont appelés « doute naturel ».

La deuxième partie est celle du doute « hyperbolique » (car il s'étend exagérément à tout). Les arguments soulevés par Descartes trouvent chacun des objections, à l'exception du dernier : Argument Argument des sens trompeurs (il m'est arrivé que mes sens me trompent parfois.

Je ne puis donc être certain de ce dont ils m'informent.) Objection Mes sens me trompent quant aux objets lointains.

Je ne peux donc douter des choses trop évidentes : j'ai des mains, il y a un ciel, etc. Argument de la folie (certaines personnes, dites folles, se trompent quant à la nature même de leurs corps : ils pensent être des carafes, être vêtu d'habits de roi lorsqu'ils sont en guenilles, etc.) Mais ces gens là sont fous donc irrationnels.

Il serait absurde de raisonner sur de l'irrationnel. Argument du rêve (lorsque je rêve, les choses me paraissent aussi réelles que lorsque je suis éveillé.

Il se peut donc que quelque chose qui me paraisse réel soit en fait une illusion.) Mais bien que je puisse être en train de rêver, certaines choses, universelles, ne changent pas : les vérités mathématiques, l'étendue, la durée, etc. Argument du Dieu trompeur Mais Dieu est bon.

À défaut de faire que je puisse me tromper toujours, il a pu faire que je me trompe parfois.

Si des personnes nient l'existence d'un tel dieu, si puissant, qui créa toutes choses, ils devront expliquer avec d'autant plus de peines qu'ils accorderont à ma nature de faiblesses dans la création : plus mon créateur est faible, plus j'ai de chances de me tromper. (peut-être Dieu a-t-il fait de telle sorte qu'il n'y a aucune terre, aucun ciel, aucune étendue, durée, etc., et que les vérités mathématiques sont fausses (les côtés d'un carré, l'addition de 2 et de 3, etc.) Argument du Malin génie (je supposerai que mes certitudes les plus établies sont en fait.... »

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