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Les médias contribuent-ils a la connaissance ?

Publié le 12/11/2005

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La chute d'un galet peut, pour autant que nous le sachions, éteindre le soleil ; ou le désir d'un homme gouverner les planètes dans leurs orbites. C'est seulement l'expérience qui nous apprend la nature et les limites de la cause et de l'effet et nous rend capables d'inférer l'existence d'un objet de celle d'un autre. » Hume. ·        Hume, qui ne connaissait pas notre société, nous prouve cependant que tant que nous ne faisons pas l'expérience, nous pouvons avoir acquis un savoir par un média tel que ses parents ou d'autres personne. Mais la connaissance nous en parvient que lorsque nous expérimentons. ·        Et justement, les médias, n'apportent aucune expérience. C'est un ensemble d'a priori. Cependant, nous pouvons tenter, de cet apport d'information, d'avoir une expérience. Alors, et seulement à ce moment là, nous pourrons commencer à fonder une connaissance. Conclusion.
  • Analyse.
·        Notre sujet demande une définition claire de deux termes : celui de connaissance et celui de médias.
o  La connaissance se définit comme un effort pour saisir un objet qui se présente à la pensée. De plus, ce terme désigne aussi le savoir issus de cet effort. Connaître, c’est avoir présent à l’esprit ce dont on peut formuler l’idée, l’image, le concept.
o  Le terme média est un terme récent, qui désigne l’ensemble des moyens de diffusion, de transmission ou de distribution de signaux porteurs de message. Il s’agit donc pour les médias de donner une information, qu’elle soit scientifique, politique ou purement commerciale.
·        Par ces deux définitions, nous constatons la différence fondamentale entre les deux termes ; en effet, la connaissance, par nature, est directe, elle n’est pas soumise à la médiation.
·        Mieux encore, la seule façon de connaître passe par la conceptualisation, c'est-à-dire par la définition de ce que l’expérience nous à donné. S’il s’agit là d’une médiation, c’est d’un ordre tout autre que celle des médias.
·        Mais le problème que nous pose cette question n’est pas dans l’acquisition de connaissances, mais dans le fait que les médias puissent y contribuer. En d’autres, termes, il faut savoir si les médias sont une expérience permettant de conceptualiser.
·        Car les médias sont souvent décriés : origines culturelle incertaines, volonté de faire une image, manque d’objectivité. Le média est un réservoir d’informations, mais il manque cruellement de certitudes.
·        De plus, le média, comme son nom l’indique, n’est pas une expérience directe, amis une création humaine. C’est le fruit de la technique. Comment envisager que la technique humaine apporte quelque chose en plus que l’expérience directe ?
·        Notre problématique portera donc à la fois sur al capacité du média à déclencher en nous l’effort de connaissance et sur l’impossibilité pour autant au média de nous donner une connaissance.
  • Problématisation.
Nous vivons aujourd’hui dans un monde emplit d’images et de sons .Tout ce que nous savons sur le monde nous est donné par les médias. Nous ne pourrions savoir tout ce que nous savons sur ce qui se déroule à des milliers de kilomètres de nous ans eux. Pour autant, les médias contribuent-ils à la connaissance ? Tout d’abord, comment connaît-on ? Ensuite, quelle est la fonction des médias ? Enfin, sont-ils une origine possible à notre connaissance ?
 


« Proposition de plan. 1.

Comment connaît-on ? · connaître, c'est recevoir les informations pour les traiter.

Il s'agit d'un effort de la pensée pour conceptualiser et finalement définir un objet de la perception. « Supposons donc qu'au commencement l'âme est ce qu'on appelle une table rase, vide de touscaractères, sans aucune idée, quelle qu'elle soit.

Comment vient-elle à recevoir des idées ? [...] D'oùpuise-t-elle tous ces matériaux qui sont comme le fond de tous ses raisonnements et de toutes sesconnaissances ? À cela je réponds en un mot, de l'Expérience : c'est là le fondement de toutes nosconnaissances, et c'est de là qu'elles tiennent leur première origine.

Les observations que nous faisonssur les objets extérieurs et sensibles, ou sur les opérations intérieures de notre âme, que nousapercevons et sur lesquelles nous réfléchissons nous-mêmes, fournissent à notre esprit les matériaux detoutes ses pensées.

Ce sont là les deux sources d'où découlent toutes les idées que nous avons, ou quenous pouvons avoir naturellement.

» Locke. · Locke pose l'expérience comme la seule origine possible de toute notre connaissance.

Car connaître, c'est aussi réfléchir par soi-même. · Aussi peut-on apprendre par les autres, comme l'enfant qui grandit dans une éducation donnée. · Il n'y a cependant que l'expérience qui permettra de connaître.

Tout apprentissage passe par une expérimentation.

Le savoir n'est connaissance que lorsque l'on a soi même fait l'expérience de lachose. · Aussi, lorsque nous parlons des médias, il nous parait difficile de les reliés à l'idée de connaissance. 2.

Quelle et la fonction des médias ? · Le terme de médias est un mot récent, qui désigne un ensemble de moyens de communication et d'information pour l'homme. · Mais ils se définissent aussi de manière relativement négative, par une volonté de faire approuver des données plus que des informations.

Les médias ont aujourd'hui une réputation de manqued'objectivité.

Ceci, pris dans un sens philosophique indique bien que le média ne donne pas àconnaître l'objet lui-même. « Les langages de la propagande et de la publicité sont des langages de masse, ils constituent le médiumd'une socialisation massive des messages qui naît dans l'avènement simultané, au tournant du XIXesiècle, d'une pratique politique de masse (sous le signe de la Révolution française et du suffrageuniversel) et d'une production massive (sous le signe de la révolution industrielle). Mais la publicité et la propagande n'apparaissent vraiment que du jour où le langage vise un public total et devient par là lui-même totalitaire.

C'est l'ère des médias » Jean Baudrillard. · L'ère des médias est, selon Baudrillard, une ère de propagande et de publicité.

On voit bien ici que le média est tout sauf un rapport direct à l'expérience. · Au contraire, les médias tendent à nous éloigner de la chose, plutôt que de nous en rapprocher. 3.

Apportent-ils une connaissance, telle que nous l'avons définie ? · Les médias posent le problème de l'absence de l'expérience.

Ils posent une croyance en ce qui est dit.

Nous avons vu qu'en plus de cela, le manque d'objectivité était ce qui tendait aujourd'hui à définirles médias. · Mais même en considérants des médias purement objectif, il n'empêche que l'information qu'ils fournissent est pour nous un a priori . « Si nous raisonnons a priori, n'importe quoi peut paraître capable de produire n'importe quoi.

La chuted'un galet peut, pour autant que nous le sachions, éteindre le soleil ; ou le désir d'un homme gouvernerles planètes dans leurs orbites.

C'est seulement l'expérience qui nous apprend la nature et les limites dela cause et de l'effet et nous rend capables d'inférer l'existence d'un objet de celle d'un autre.

» Hume. · Hume, qui ne connaissait pas notre société, nous prouve cependant que tant que nous ne faisons pas l'expérience, nous pouvons avoir acquis un savoir par un média tel que ses parents ou d'autres personne.

Mais la connaissance nous en parvient que lorsque nous expérimentons. · Et justement, les médias, n'apportent aucune expérience.

C'est un ensemble d' a priori . Cependant, nous pouvons tenter, de cet apport d'information, d'avoir une expérience.

Alors, etseulement à ce moment là, nous pourrons commencer à fonder une connaissance.. »

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