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Les machines

Publié le 01/05/2016

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DISSERTATION PHILOSOPHIE Une machine est un engin, un ensemble de pièces jointes et qui vise une fonctionnalité précise. La machine est un corps mécanique, animé par un mouvement extérieur et construit. Une machine peut-elle tout faire ? Qu’est-ce qu’une machine ne peut pas faire ? Peut-on programmer des machines pour parler, pour penser ? Il s’agit pour nous de nous interroger sur le pouvoir des machines et leurs limites. Une machine est un produit de la technique humaine destiné à effectuer des tâches spécialisées. Les machines effectuent des tâches qui dépassent les forces physiques de l'homme. Elles sont aussi capables de combiner des informations avec une vitesse bien plus grande que l'homme. La machine dépasse donc les limites humaines et lui permet d'étendre son champ d'action. Les progrès de la technologie augmentent à tel point les capacités des machines qu'on peut penser qu'elles seront un jour capables de tout faire. Cependant, on peut se demander si les capacités de la machine lui permettront un jour de se substituer au règne de la vie et à l'espèce humaine. A moins de concevoir le vivant et l'homme comme des machines naturelles, il semble difficile d'attribuer à la machine des qualités telles que la conscience et l'intentionnalité ou même l'autoconservation et l'automotricité. Si toute action était mécanique, la machine pourrait tout faire, mais l'action vivante et l'action consciente diffèrent de l'action automatique des machines. N'y a-t-il qu'une différence de degré entre les vivants et les machines? De telle sorte que l'écart se réduirait à mesure que la technologie progresse et que les machines seraient peu à peu capables d'agir comme un vivant. Ou bien y a-t-il une différence de nature? De telle sorte que la machine est compétente dans un domaine spécialisé mais ne peut pas faire les actions propres à la vie et à la conscience.

« 3) La limitation historique de la technologie La limite des possibilités de la machine peut être considérée comme une simple limite temporelle.

Les progrès technologiques sont très rapides et nous ne sommes pas capables de prévoir ce qu'ils peuvent amener.

On est donc en droit de penser une extension infinie des potentialités de la machine.

La machine pourrait avoir à l'avenir des qualités qui lui manquent pour être autonome telles que l'automotricité, la réflexion..

Dans un futur indéfini, la machine pourrait donc tout faire. Transition : Les machines sont actuellement capables d’exécuter des tâches très complexes et on peut attendre avec les progrès de la technologie qu'elles sachent peu à peu tout faire.

Il n'y aurait donc qu'une différence de degré entre la machine et les êtres vivants et conscients.

Cependant, on peut se demander s'il n'y a pas une frontière infranchissable entre la machine et le vivant.

Aussi perfectionnée soit-elle, une machine n'a pas les capacités de se mouvoir d'elle-même et de sentir. II/ Les actions de la vie 1) Le mouvement vital Le vivant a en lui-même le principe de son mouvement.

Cette caractéristique fonde la différence entre la vie et la matière inerte : tandis que la matière est soumise à l'inertie, la vie est un principe de mouvement autonome.

Chaque vivant se construit de lui-même, se meut de lui-même, se conserve de lui-même, au contraire, une machine a besoin d'un machiniste qui la fabrique, qui l'entretienne, et toujours d'une impulsion extérieure pour se mettre en marche. 2) Fonctionnalité ouverte du vivant On peut distinguer la fonctionnalité spécialisée et fermée de la machine et la fonctionnalité ouverte des organes vivants.

Une machine est ordonnée à une seule fonction, elle est programmée de façon rigide.

Les vivants utilisent au contraire leurs organes de façon polyvalente.

La machine ne peut donc pas exécuter d'autres tâches que celles pour lesquelles elle est conçue à la différence de l'organisme qui en est capable.

Il suffit de penser à la polyvalence des mains humaines pour faire la différence. 3) L'action polarisée Les vivants agissent toujours dans un certain sens.

Ils cherchent le plaisir et fuient la douleur, ils agissent selon des passions qu'ils ressentent.

L'action du vivant est donc toujours polarisée par des valeurs telles que le plaisir et la douleur.

On peut implémenter un programme très puissant dans un ordinateur, mais on ne peut pas le doter d'une sensibilité qui lui permette d'être affecté.

L'ordinateur ne peut donc pas orienter son action selon la recherche du plaisir et la fuite de la douleur puisqu'il ne peut pas ressentir. Transition : La vie agit différemment de la machine, alors que la machine exécute des actes de façon automatique, le vivant agit et modifie ses actes selon ses désirs.

Le système émotionnel semble marquer une frontière rigide l'action de la machine et celle du vivant.

Cependant, on pourrait aussi bien considérer que ce système est une machinerie complexe et que le vivant ne lui fait même qu'exécuter un programme génétique.

Il faut donc savoir si il existe un genre d'action irréductible à l'action mécanique de la machine.

Quel genre d'action une machine ne pourra jamais faire?. »

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