« (Les idées religieuses) qui professent d'être des dogmes, ne sont pas le résidu de l'expérience ou le résultat final de la réflexion : elles sont des illusions, la réalisation des désirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l'humanité ; le secret de leur force est la force de ces désirs. » FREUD
Publié le 24/07/2012
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Cette vision est néfaste à l’homme car en réalité les conflits ne seront que cachés ou « faussement résolus « car ce sera la transposition d'un Père Céleste qui vient bien à point et permet aux hommes de n'avoir pas à faire l'effort et se trouver dans l'angoisse d'avoir à résoudre ces conflits réelle. L’individu serait donc à plus long terme sujet à la névrose. « L’institution d’un ordre moral de l’univers assure la réalisation des exigences de la justice, si souvent demeurées non réalisées dans les civilisations humaines, et la prolongation de l’existence terrestre par une vie future fournit les cadres du temps et le lieu où les désirs se réaliseront. « D’après Freud, la religion est une pathologie, une névrose obsessionnelle, qui nous maintient dans un stade infantile et dont il faut se délivrer pour parvenir à l'âge adulte. En effet la religion nous empêche de voir la réalité. Freud souligne que la religion repose sur un interdit de penser, à tel point qu’elle est un obstacle au développement intellectuelle de l’humanité.
«
science, être contredis, même si la religion en elle-même ne peut pas l'être.
Il semble donc que l'homme ait créé une religion à son image ou toute question a uneréponse et cela pour n'importe quelle époque.
Ce texte s'attache à élucider la question du religieux à l'aune de celles de la croyance et de l'enfance.
Plus exactement, dans ce texte, Freud cherche à montrer que lacroyance est un besoin qui s'origine dans la notion d'instinct infantile et de rapport au père.
Si le père incarne pour l'enfant celui qui garantit la vie et en assure laprotection et le confort - il est celui qui réalise nos désirs -, parvenu à l'âge adulte, l'homme perd cette garantie et se retrouve seul face au monde.
Fuyant devant cetteresponsabilité, il va se réfugier dans une illusion qui est celle de la croyance dans le religieux et dans les dogmes.
Il s'agit donc d'une illusion qui n'a de fondementque dans le désir infantile de voir ses désirs assouvis.Le problème que pose Freud est donc celui du fondement et de la légitimité de la croyance religieuse.
Et ce texte, malgré son apparente neutralité, engage uneviolente polémique car il ruine le principe même d'une transcendance en le ramenant à un besoin servile.Il parait donc irréfutable que la religion est indispensable pour certaine personne en ce sens qu'elle leurs permet d'évité les maladie mental, mais paradoxalement lareligion est pour une société néfaste puisqu'elle empêche l'évolution, et rappelons le, Kant l'a dit, l'évolution est indispensable car elle assure un avenir.Aujourd'hui encore dans une société qui accorde une grande place à l'évolution et à la science, plus de 95% de la population mondial croit en un ou plusieurs Dieu(x).Il serait néanmoins judicieuses de rappeler, en cette époque de conflit religieux international, les propos de Marx : « L'homme fait la religion, la religion ne fait pasl'homme.
» En ce sens que l'homme ne doit pas s'appuyer sur la religion pour obtenir la pitié des autres ou leurs pardons..
»
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