« Les hommes de la société de masse vivent dans la foule... Pressés les uns contre les autres, physiquement rapprochés, ils sont psychiquement isolés », écrit le sociologue G. Friedmann. Cette sensation d'isolement au milieu de la foule est-elle un trait caractéristique de notre société? Comment en expliquer la présence? Peut-on y remédier ?
Publié le 22/02/2012
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Dans la ville moderne qui sert de décor à la plupart d'entre nous, la foule est toujours là, pressante, accablante. Nous la retrouvons dans les rues, dans les magasins. Dans les transports en commun, sur les routes, elle est encore là, inévitable, réduisant notre espace vital et notre liberté individuelle au minimum. Tous ces gens qui nous entourent, nous bousculent et nous suivent partout, nous ne les connaissons même pas. Nous les reconnaître, sans même nous inquiéter de leur existence.
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