Les grands romans ne sont-ils que la chronique des obscurs, des petits, des sans-grade ?
Publié le 20/03/2009
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L'affirmation de Claude Roy selon laquelle « les grands romans sont la chronique des obscurs, des petits, des sans-grade « peut être interprétée de deux façons divergentes. Ou bien il s'agit d'aller vérifier auprès des « grands romans « que la critique a consacrés qu'ils assurent effectivement cette « chronique «, ou bien il faut considérer cette proposition comme l'un des principes permettant de préciser ce qu'est un « grand roman «. Si l'argumentation développée par le texte invite plutôt à privilégier la première interprétation — l'auteur cite des romans-phares — elle ne nous dispense pas de nous interroger sur cette catégorie pour dégager les principaux traits qui dessinent un « grand roman «.
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