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Les êtres vivants imposent-ils DE REPENSER LA FINALITÉ ?

Publié le 25/01/2020

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La finalité est ainsi absente de l'évolution, et F. Jacob parle d'un bricolage de l'évolution : elle ne travaille pas comme un ingénieur avec un plan bien établi et des moyens appropriés à son but, mais comme un bricoleur qui fait avec ce qu'il a sous la main, par combinaisons et recombinaisons.

Le monde vivant nous confronte à des phénomènes systémiques ou de «bouclage» : par exemple, avec les premiers organismes vivants aptes à réaliser la photosynthèse, l'oxygène libéré puis converti en ozone dans l'atmosphère va déployer un écran protecteur contre les rayons ultraviolets pour assurer la diversification des formes de vie.

Il s'agit toujours de déchiffrer, dans le vivant, des cycles d'échange ou [ une organisation d'ensemble, ce que François Jacob appelle une ; «logique interne qu'aucune intelligence n'a choisie» (La Logique du ’ vivant).

Jacques Monod, dans Le Hasard et la Nécessité, parle de l'obligation de « reconnaître le caractère téléonomique des êtres vivants», c'est-à-dire le fait que, dans leurs structures et performances, ils réalisent un projet. Mais qui dit projet, pour nous, dit plan, comme pour une machine - alors que les êtres vivants sont issus d'une évolution non planifiée qui nous est difficile à penser.

« d'une théorie transformiste au début du x1x• siècle, il s'agissait d'une adaptation à l'environnement : ce caractère acquis, en réponse à la nécessité d'aller chercher la nourriture en hauteur, était censé se .J transmettre à la descendance et l'espèce posséder alors un cou plus .~ long.

Pour Darwin, c'est la lutte pour la vie qui finit par favoriser les D:: girafes au long cou plutôt que les autres, une variabilité individuelle 111 existant au départ .

.J • L'hérédité des caractères acquis fut définitivement rejetée avec les 1- apports de la génétique et l'explication dite néo-darwinienne : la dif- 111 férence des longueurs de cou dans une population de girafes vient Z d'une différence de dotations génétiques; la participation plus impor­ ~ tante des girafes au long cou à la transmission génétique accroît la fré­ - quence des gènes qui sont responsables d'une telle longueur.

Une ~ n~ance peut être apportée en considérant que ce processus, appelé ci: sélection naturelle, n'agit pas que sur un trait isolé (la longueur du .J cou) et dans leur association avec d'autres, des gènes peuvent se répandre sans être eux-mêmes associés à un trait avantageux.

Ill.

Un bricolage systématique? •La finalité est ainsi absente de l'évolution, et F.

Jacob parle d'un bricolage de l'évolution : elle ne travaille pas comme un ingénieur avec un plan bien établi et des moyens appropriés à son but, mais comme un bricoleur qui fait avec ce qu'il a sous la main, par combi­ naisons et recombinaisons.

•Le monde vivant nous confronte à des phénomènes systémiques ou de «bouclage» : par exemple, avec les premiers organismes vivants aptes à réaliser la photosynthèse, l'oxygène libéré puis converti en ozone dans l'atmosphère va déployer un écran protecteur contre les rayons ultraviolets pour assurer la diversification des formes de vie.

li s'agit toujours de déchiffrer, dans le vivant, des cycles d'échange ou une organisation d'ensemble, ce que François Jacob appelle une «logique interne qu'aucune intelligence n'a choisie» (La Logique du vivant).

eJacques Monod, dans Le Hasard et la Nécessité, parle de l'obligation de« reconnaître le caractère téléonomique des êtres vivants», c'est­ à-dire le fait que, dans leurs structures et performances, ils réalisent un projet.

Mais qui dit projet, pour nous, dit plan, comme pour une machine -alors que les êtres vivants sont issus d'une évolution non planifiée qui nous est difficile à penser.

- > Flash bac P- 89. »

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