les conditions du bonheur
Publié le 24/09/2013
Extrait du document
«
humain.
Néanmoins, notons que dans sa poursuite effrénée du bonheur, ce que Aristote appelle la recherche
du « Souverain Bien », but ultime de l'existence, l'homme peut atteindre un stade de « bien être », un bonheur
momentané ; autrement dit, même sans atteindre le bonheur, on peut être heureux.
L'homme s'approche alors
au plus près du bonheur sans y accéder : c'est ce qui motive l'homme dans sa quête du bonheur ; il le frôle
sans jamais l'atteindre.
Les obstacles au bonheur : la mort, autrui, le temps
Le bonheur est une illusion nécessaire à l'homme.
Il a en effet besoin d'elle, afin que sa vie lui soit supportable,
tolérable : il est vital pour l'homme de répondre à certaines questions, à certains souhaits.
L'illusion de bonheur
donne alors une réponse satisfaisante.
En effet, l'homme a ancré au plus profond de lui, des interrogations, sur
son existence : qui est-il ? D'où vient il ? Et, c'est d'ailleurs la plus préoccupante à ses yeux, où va-t-il ?
La mort est le premier élément qui rend le bonheur accessible, car elle représente pour la grande majorité des
individus un véritable « saut dans le néant ».
Liée à la mort, la religion apparaît alors comme créatrice de
bonheur.
Elle apporte réconfort et confiance à l'homme par la promesse d'une autre vie meilleure.
Cependant, si
il apparaît que la religion, et ses promesses, ne sont qu'illusoires, alors le bonheur qu'elle a engendré l'est
aussi.
C'est ce que tendent à démontrer trois philosophes, sous différents angles.
S.
Freud, père de la psychanalyse affirme que la religion n'est qu'une illusion car elle est artificielle et crée par
l'homme pour l'homme : son but est de répondre aux questions concernant la mort et la violence inhérente au
monde dans lequel nous vivons.
Freud, en montrant ainsi que la religion n'est qu'un leurre, qui nous voile la
face, qui nous cache la mort telle qu'elle est, démontre simultanément l'illusion du bonheur des hommes ayant
crée la religion, afin de répondre faussement à nos désirs.
C'est un bonheur imaginaire.
Marx rejoint Freud sur le fait que la religion est illusoire ; cependant, lui considère la religion comme « l'opium
du peuple », un puissant analgésique et hallucinogène (qui engourdit l'esprit et le fait délirer).
Elle ne serait ici
bas, que pour nous rendre la vie supportable, étant donné les conditions misérables dans lesquelles nous
vivons (contexte de la révolution industrielle au XIXème siècle ; vie ouvrière très difficile).
L'illusion du bonheur
apparaît ici comme nécessaire à la condition humaine.
Nietzsche quant à lui analyse la religion comme un repère, une institution rassurante pour les faibles et les «.
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