Les animaux ont-ils droit à notre respect ?

« On ne doit pas respecter les animaux comme on respecte les hommes Seul l'homme est un être moral.

Seul l'homme a une conscience.

Respecter l'animal comme l'on respecte autrui est un non-sens.

Le sort de l'animal ne sera pas modifié, et l'homme n'en tirera aucun bénéfice.

Le respect est parfaitement absurde que projeter sur lui une notion morale puisqu'il est incapable ses propres fantasmes.

K d'en user et qu'il est inca- dements de la méta- ant, dans ses Fon- pable de comprendre L'animid qu'à la notion de droit sera toujours physique des moeurs, s'attache celle de devoir, un animal tranche le problème: les notions de respect, de A loin écrit: «Il n'est C'est encore nuire à l'animal que devoir, ne concernent Mpoint permis de sup- de lui accorder poser l'esprit dans les bêtes, car cette pensée des droits n'a point d'issue.

Tout I 1 est assez paradoxal l'ordre serait aussitôt de constater que les menacé si l'on laissait droits que l'on tente d'ac- croire que le petit veau corder à l'animal ne ser- aime sa mère, ou qu'il vent de toute façon que craint la mort» (Les les intérêts humains.

Dieux).

Si l'animal peut S'inquiète-t-on de savoir souffrir, il ne souffre que l'être doué de si l'animal ne souffre en tout cas pas du fait conscience morale.

Or, pas d'être choyé comme que l'homme ne le res- l'animal n'est qu'un un enfant? L'homme pecte pas comme un vivant.

Lui accorder qui prétend lui accor- être humain.

des droits est chose der des droits ne fait Que l'homme fasse grand cas de la nature dont il dépend est une chose.

Qu'il en vienne à penser qu'un mouton se portera mieux parce qu'il le respecte, voilà qui est une pure ineptie.

«Vous serez craints et redou- tés de toutes les bêtes de la tene et de tous les oiseaux du ciel.

Tout ce qui remue sur le sol et tous les pois-sons de la mer sont livrés entre vos mains.» La Genèse, 9,3. »