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Les 4 premières leçons du pragmatisme de William James

Publié le 05/04/2012

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Chacun d'entre nous avons notre philosophie. C'est elle qui détermine la perspective de nos univers respectifs sans relever de la technique, notre façon personnelle de voir et de ressentir la poussée et la pression de l'univers tout entier.

La philosophie du pragmatisme, quand à elle, est un étude relativement technique.

 

En philo, ce qui est vraiment important, c'est que l'homme n'est qu'une vision des choses singulière et ne tolère pas celle des autres. La véritable philosophie est un déterminisme qui reconnaît le libre arbitre. C'est un univers matérialiste dans lequel seul les esprits endurcis se trouvent à l'aise. Le niveau d'expertise en philo se mesure à la précision de nos réactions au moment de faire la synthèse d'un système, à l'acuité de la perception dénotée par l'épithète avec laquelle l'expert condense des objets si complexes. Les philos doivent nécessairement des esquisses abstraites.

« La vision du monde qui l'emportera sera celle dont l'impression se fera sentir plus pleinement chez les esprits ordinaires.

Leçon 2 La méthode pragmatisme est avant tout une méthode de résolution des débats métaphysiques qui vise à interpréter chaquenotion en fonction de ses conséquences pratiques.

On devrait pouvoir discerner une différence pratique qui découle du faitqu'un des deux termes est vrai.

Ainsi, il suffit de considérer quels effets d'ordre pratique nous pouvons concevoir que l'objetpuisse impliquer.Il faut se poser la question (dégager les conséquences concrètes): en quoi le monde serait-il différent si telle propositionplutôt que telle autre était vraie ? Si il n'y a aucune différence, l'alternative n'a pas de sens.

Mais une différence dans ledomaine de la vérité abstraite se traduit forcément par une différence dans un fait concret.

Les réalités ne sont que ce quel'on en connaît (usage partiel).

Le pragmatisme correspond à une attitude, celle des empiristes.

Il tourne résolument le dos à toutes sortes d'habitudesinvétérées propres aux philosophes de métier.

Se détourne de tout ce qui prétend absolu ou originel et se tourne vers ce quiest concret et pertinent.

Cela veut dire l'avènement du tempérament empiriste et l'abandon sans remords du tempéramentrationaliste.Ne chercher pas à imposer certains résultats, n'est qu'une méthode.Assouplit toutes nos théories, il les rend flexibles et met chacune à l'ouvrage.

S'accorde avec un grand nombre de tendancesphilos anciennes.Affiche ni dogme ni doctrine, se veut avant tout une méthode.N'offre aucun résultat spécifique : c'est l'attitude qui consistes à se détourner des choses premières, des principes pour setourner vers les choses dernières, les conséquences, les faits.Au sens plus large, désigne une théorie de la vérité : nom générique désignant la valeur de toutes une série de choses quifonctionnent au sein de l'expérience.Répond par la négative et caractère profondément démocratique.

La quête métaphysique est de nature primitive.

Le mot désignant le principe de l'univers qui apporte la solution mène auterme de la quête métaphysique.

Mais pour la méthode pragmatisme, ce mot ne peut être la fin de la quête.

Il faudra faireressortir de chacun de ces mots sa valeur réelle pratique et les mètrent à l'épreuve en les plongeant dans le flux de notreexpérience.

Ce n'est donc plus une solution mais un programme pour une tâche plus ample et une indication sur les diverschangements qu'on peut faire subit aux réalités existantes.

Les théories deviennent ainsi des instruments au lieu d'apporteraux énigmes des solutions sur lesquelles nous pouvons nous reposer.

L'une des branches de la philo est la logique inductive, soit l'étude des conditions dans lesquelles nos sciences ont évolués.Pour établir ces sciences, le coupe de génie fut chaque fois de prendre un processus simple qu'on pouvait effectivementobserver dans son fonctionnement, de le généraliser et de le mettre en évidence ses conséquences considérables en faisantle bilant des effets qu'il a produit à travers les âges.

Le programme du pragmatisme (objets à l'étude) : d'abord une méthode et ensuite une théorie génétique et ce qu'on entendpar vérité.

Leçon 3 Considérations pragmatiques sur quelques problèmes métaphysiques La substance : ce que nous connaissons de chaque substance, c'est un ensemble d'attributs qui représentent sa seule valeurréelle dans l'expérience que nous en avons.

La substance a une grande valeur pragmatique au niveau du mystère del'Eucharistie.

Le changement n'a affecté la substance et le remplacement n'a changé les propriétés sensibles immédiates.Mais bien que ces dernières ne changent pas, tout a changé.

La substance matérielle : la critique de Berkeley sur la matière est pragmatique : « abolissez cette substance, croyez que Dieu,qui est pour vous intelligible et accessible, vous donne le monde sensible immédiatement, et celui-ci se trouver confirmé etsoutenu par l'autorité divine.

» La signification réside donc tout entière dans ces sensations car la seule différence créée parle fait que la matière existe ou non, c'est quand elle nous fait éprouver des sensations.Évoque le matérialisme, mais le matérialisme philo n'est pas nécessairement lié à la croyance en la matière comme principemétaphysique.

Selon le matérialisme, les choses sont gouvernées par les lois physiques de la nature.Traiter la question de manière pragmatique : qu'entend-on par matière ? quelle différence pratique peut au jour. »

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