« L'erreur n'est pas quelque chose d'indifférent, un simple manque ou défaut : elle résulte d'une perversion de la connaissance (elle fait partie de la catégorie du mal, du morbide). Si toute erreur était simplement fausse, c'est-à-dire dépourvue de vérité, elle serait sans danger. Font partie de cette catégorie certaines affirmations auxquelles on ferait trop d'honneur en les qualifiant d'erreurs. C'est que l'erreur a, elle aussi, quelque chose d'honorable, elle contient toujours une
Publié le 01/02/2011
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- Schopenhauer, extrait de l'Art d'avoir toujours raison. « La vanité innée, particulièrement irritable en ce qui concerne les facultés intellectuelles, ne veut pas accepter que notre affirmation se révèle fausse, ni que celle de l'adversaire soit juste. Par conséquent, chacun devrait simplement s'efforcer de n'exprimer que des jugements justes, ce qui devrait inciter à penser d'abord et à parler ensuite. Mais chez la plupart des hommes, la vanité innée s'accompagne d'un besoin de bavard
- L'erreur contient-elle une part de vérité ?
- « II y a dans toute erreur une part de vérité », écrit Leibnitz. Qu'en pensez-vous ?
- Pour ce qui est des vraies vertus, beaucoup d'entre elles ne naissent pas seulement de la connaissance vraie, mais aussi de quelque erreur ou défaut : ainsi, la simplicité d'esprit (1) donne souvent de la bonté, la crainte de la piété, et le désespoir du courage.
- « La connaissance de la vérité nous vient primitivement des sens et leur témoignage ne peut être convaincu d'erreur. » LUCRECE, De la Nature, ier s. av. J.-C.