Devoir de Philosophie

l'erreur a-t-elle un rôle dans l'élaboration de la vérité ?

Publié le 10/11/2005

Extrait du document

erreur
  • Première partie : La constitution de la vérité passe par la reconnaissance de l'erreur.

  1.1  Savoir c'est avant tout exclure de fausses connaissances. 1.2 Les préjugés sont une forme d'erreur c'est pourquoi il faut s'en libérer.

  • Deuxième partie : La vérité doit être considérée comme relative.

  2.1 L'histoire de la science est faite de ruptures. 2.2 Il n'y a pas une théorie vraie mais des conjectures plus ou moins falsifiables.

  • Troisième partie : L'erreur comme moteur de la science.

  3.1 L'erreur est productive.   3.2 La vérité est poursuivie dans l'erreur.

• L'énoncé repose sur l'opposition classique entre le vrai et le faux ; cette opposition peut-elle être assouplie ? L'erreur ne peut-elle être féconde dans la recherche et l'élaboration de la vérité ? • Y a-t-il des vérités (dans les domaines du savoir) que l'on puisse considérer comme définitives ? Si la réponse est non, cela signifie que les vérités actuellement admises seront ensuite considérées comme des erreurs. • Il faudra quand même évoquer la vérité dans les sciences (même si vous abordez aussi d'autres aspects) : sur quelles analyses et quels exemples prendre appui ?

erreur

« un long tube contenant du mercure (qui a la particularité d'être beaucoup plus dense que l'eau) et onmesurera à quelle hauteur se stabilise ce liquide.

Par un calcul simple, à partir de l'hypothèse de Galilée etconnaissant la densité respective de l'eau et du mercure, on peut prévoir que le mercure se stabilisera à unehauteur d'environ 76 cm.

Aux yeux de Popper, nous sommes bien ici dans le domaine de la science car il y abien falsifiabilité de l'hypothèse.

En effet, si la hauteur de mercure constatée est très différente de cellequ'on attend, on est assuré que l'hypothèse de Galilée est fausse.

Si, en revanche, la hauteur de mercureest bien de 76 cm (ce qui fut le cas) alors l'hypothèse est probablement vraie.

Les théories scientifiques ontun caractère hypothétique.

On peut infirmer une thèse mais jamais la confirmer totalement.

« Nous nesavons pas, nous pouvons seulement conjecturer ».

L'attitude scientifique est donc une attitude critique quine cherche pas des vérifications mais tout au contraire des tests qui peuvent réfuter la théorie mais nonl'établir définitivement.

Transition : Si la vérité est relative et donc peut être remise en cause alors elle peut devenir erreur. Comment alors faut-il concevoir l'erreur au sein de la connaissance scientifique ? Troisième partie : L'erreur comme moteur de la science.

3.1 L'erreur est productive.

« Apprendre grâce à nos erreurs et à nos facultés critiques est d'une importance fondamentale dans le domaine des faits comme dans celui des normes.

» POPPER, La société ouverte et ses ennemis. 3.2 La vérité est poursuivie dans l'erreur.

« Le réel n'est jamais « ce qu'on pourrait croire » mais il est toujours ce qu'on aurait dû penser.

La penséeempirique est claire, après coup , quand l'appareil des raisons a été mis au point.

En revenant sur un passé d'erreurs, on trouve la vérité en un véritable repentir intellectuel.

En fait, on connaît contre une connaissance antérieure, en détruisant des connaissances mal faites, en surmontant ce qui, dans l'espritmême, fait obstacle à la spiritualisation.

» BACHELARD, La formation de l'esprit scientifique, I. CONCLUSION L'erreur a bien rôle à jouer dans l'élaboration et cela pour plusieurs raisons.

La reconnaissance de l'erreurpermet d'avancer et d'éviter les obstacles.

La vérité étant relative peut elle-même se révéler fausse et dansce cas devenir une erreur.

Aussi pour reprendre les termes de Popper nous pourrions parler de conjecturesscientifiques plus ou moins performantes.

L'histoire de la science est faite de révolutions qui intègrent lepassage par l'erreur dans la constitution de la vérité ou de la conjoncture la plus fiable.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles