L’ÉPREUVE DE RATTRAPAGE AU BACCALAURÉAT DE PHILOSOPHIE
Publié le 25/03/2015
Extrait du document
RATTRAPAGE
Vous avez entre 8 et 10 de moyenne les oraux de rattrapage sont pour vous. Pas de panique : s'ils vous ont offert cette chance — car c'en est une — c'est avant tout parce que les examinateurs estiment que vous n'aurez pas besoin d'une année supplémentaire pour décrocher votre diplôme... Le tout est d'adopter la bonne stratégie.
Quelles matières choisir ? Vous ne pourrez en rattraper que deux. Autant bien les choisir pour gagner un maximum de points ! Repasser la matière dans laquelle vous excellez n'est pas un bon calcul. Au contraire, choisissez les matières qui ont le plus fort coefficient, et dans lesquelles vous avez obtenu de mauvaises notes. En partant de 5/20 en mathématiques, par exemple, vous pouvez rattraper pas mal de points...
Comment se préparer à l'oral ? Dès la sortie de l'épreuve écrite, vous devez savoir si vous avez réussi ou non. N'attendez pas votre relevé de notes pour com-mencer à relire votre cours : il ne s'écoule que deux à dix jours entre la réception des résultats et les épreuves orales.
L'ÉPREUVE ORALE DE PHILOSOPHIE
DÉFINITION DE L'ÉPREUVE
L'oral de rattrapage est de coefficient 2. Il vous permettra donc de rattraper la dif-férence entre la note obtenue à l'oral et celle que vous avez eue à l'écrit, multipliée par deux. Exemple : vous avez eu 6 à l'écrit, et obtenez 11 à l'oral. Vous rattrapez 11 — 6, soit 5 points, coefficient 2, c'est-à-dire 10 points au total. Il ne faut donc choisir la philosophie à l'oral que si vous avez obtenu à l'écrit une note bien infé¬rieure à celle qui vous était usuellement attribuée dans l'année.
«
de le pas perdre votre concentration le jour venu ! L'examinateur a la possibilité de
consulter votre livret scolaire avant de vous interroger.
Il le fait en général le matin,
avant d'accueillir
les candidats.
Il peut s'adresser à vous pendant votre préparation.
Mais
ce doit être dans le but de la faciliter.
CONSEILS PRATIQUES
Les révisions
L'oral de rattrapage se prépare tout au long de l'année, par une lecture et un exa
men attentifs
des textes susceptibles de figurer dans la liste.
Car ce sont ces mêmes
textes qui vous servent pour l'écrit.
Cependant, l'interrogation orale a ses spécifi
cités.
D'une part
en effet, on vous demande de vous concentrer sur un extrait pré
cis et non sur un thème, une œuvre ou un auteur en général.
D'autre part, on vous
demande de l'expliquer de façon ordonnée, et non
à partir de questions comme
cela est le cas à l'écrit.
Votre examinateur peut orienter votre réflexion par des
questions.
Mais rien ne l'y oblige.
La méthode d'explication de texte est la même pour l'oral que pour l'écrit.
On vous
demande de procéder de façon ordonnée, c'est-à-dire ligne à ligne (quasiment
mot
à mot !), après avoir, en introduction, présenté la thèse, la structure et les enjeux
du texte.
Il est possible, voire souhaitable, de s'y exercer dans l'année, à partir de petits expo
sés faits en classe ou bien chez soi, crayon à la main.
L'expression doit être claire
et correcte: on
ne parle certes pas comme on écrit, mais l'examinateur n'est pas
votre copain ! Entraînez-vous, afin de bannir de votre discours les temps morts
(
« heu », « voilà » ...
).
Pensez à parler de façon audible et distincte, afin que votre
examinateur
ne disperse pas son attention sur la forme de votre discours mais se
concentre sur le fond.
L'examen
Vous avez vingt minutes de préparation.
Commencez par relire deux ou trois fois
le texte choisi.
Puis vous devez mettre au jour sa thèse et sa structure (le plan),
éventuellement
son enjeu philosophique.
Ce sont ces éléments que votre exami
nateur attend
dès l'introduction.
C'est pourquoi il est préférable de les noter,
même rapidement.
Vous n'avez
pas le temps de rédiger toute votre explication au brouillon.
Servez
vous en ce cas de vos feuilles comme d'un aide-mémoire, en y notant les mots et
expressions clés, et quelques indications sommaires sur leur signification dans le
texte.
Ayez recours aux abréviations, voire aux schémas.
L'essentiel est de gagner
du temps et, surtout,
de vous y retrouver ! Soignez la conclusion.
Ce sera la der
nière impression
laissée à votre examinateur.
Au total, vous devez parler une
dizaine de minutes.
C'est à
la fois long et court; là encore, le mieux est de vous
entraîner afin de
«calibrer» votre explication.
Si vous êtes trop rapide, cela jettera
le soupçon sur la profondeur de vos analyses.
Mais si vous êtes trop long, votre
examinateur vous coupera.
21.
»
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