L'entretien de la vie
Publié le 08/05/2012
Extrait du document
1. Le devoir d'entretenir et de restaurer la sànté. - En raison même de la dépendance où se trouve la vie intellectuelle et même la vie morale par rapport à la vie organique, végétative et sensible, l'homme, conformément aux tendances instinctives, doit avoir recours aux moyens, au moins ordinaires, qui assurent la conservation ou la restauration de la santé corporelle ...
«
et même la vie morale par rapport à la vie organique, végé
tative et sensible, l'homme, conformément aux tendances
instinctives, doit avoir recours aux moyens, au moins ordinaires,
qui assurent
la conser"ation ou la restauration de la santé corpo
relle: nourriture, hygiène, exercice, repos, soins dans les mala
dies.
Sinon, il serait incapable de vaquer d'une manière suffi
sante à ses devoirs d'état.
C'est ce que la sagesse populaire veut
exprimer par l'adage : Mens sana incorpore sano.- Toutefois,
le devoir
d'entretenir et de protéger sa vie n'est pas tel qu'il
puisse imposer
absolument à l'homme (sinon dans certains cas
exceptionnels) le recours
aux moyens extraordinaires.
Aussi
n'y a-t-il pas d'obligation réelle, en cas de maladie, de se sou
mettre à des opérations trop douloureuses ou trop coûteuses.
2.
Les sports.
- li est donc convenable de recommander à la
jeunesse la pratique des sports, qui peuvent être un moyen excellent
de favoriser un développement physique harmonieux, de procurer au
corps la force, la souplesse et la résistance.
La formation de la volonté peut elle-même y trouver son bénéfice, par l'effet de l'effort continu et persévérant que requiert la pratique des sports d'endurance.
Même, certains sports, qui mettent en jeu l'esprit d'équipe, contri buent grandement à former les sentiments de discipline, de solidarité,
de dévouement et d'abnégation que suppose la poursuite d'un même but commun.
Mais les sports peuvent avoir aussi leur aspect négatif.
Certains
d'entre eux, comme la boxe, pratiqués sans ménagement ni mesure,
entretiennent et encouragent les instincts de brutalité.
Les meilleurs
peuvent être pratiqués avec excès et contribuer, à l'encontre de
leur but, à un épuisement ph:~sique ou à la dépréciation des cmleurs proprement intellectuelles et contemplatives, qui passent en dignité et en fécondité toutes les valeurs corporelles.
Ces remarques sent vraies
surtout du sport professionnel, mais peu vent avoir
leur application
jusque dans le sport d'amateur
ou, plus exactement, dans le sport
de récréation et de formation physiques.
Ici, comme ailleurs, l'usage
est bon et l'abus commence avec l'excès : la règle doit être fournie
par la loi du juste milieu.
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