L'empirisme de LOCKE (John)
Publié le 25/01/2010
Extrait du document

- JOHN LOCKE : QUELQUES PENSEES SUR L'EDUCATION
- JOHN LOCKE : TRAITE DU GOUVERNEMENT CIVIL
- JOHN LOCKE : SECOND TRAITE DU GOUVERNEMENT CIVIL
- JOHN LOCKE : LE CHRISTIANISME RAISONNABLE
- JOHN LOCKE : ESSAI PHILOSOPHIQUE CONCERNANT L'ENTENDEMENT HUMAIN
- JOHN LOCKE : LETTRE SUR LA TOLERANCE

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Il n'en reste pas moins que pour lui l'homme a des droits naturels imprescriptibles.
Bien loin de croire comme Hobbesque c'est la société qui crée les droits, Locke pense que la société est instituée pour défendre des droits qui,moralement lui préexistent.
Ces droits sont le droit de propriété — justifié par le travail, le droit d'autorité du pèredans la famille, le droit de liberté personnelle, lequel implique la liberté de culte : il n'y a plus dans ce système dereligion d'État.
Le droit de légitime défense est également un droit naturel (c'est le seul que le pacte social vatransférer à l'État, puisque dans une société bien organisée, le citoyen ne se fait pas justice lui-même).
Le pactesocial n'est pas comme chez Hobbes le simple renoncement de l'individu qui abdique tout pouvoir entre les mains dusouverain.
Le pacte social ressemble plutôt à un contrat avec engagement réciproque.
Le souverain n'est plus quele mandataire du peuple qui conserve (au cas où l'État abuse de l'autorité) le droit d'insurrection.
Locke distingue deux sortes d'idées: les idées simples et les idées complexes.
Les idées simples sont desreprésentations élémentaires, indécomposables: des atomes de représentation.
Il existe, selon Locke, trois typesd'idées simples:
les idées simples de sensation comme le chaud, le froid, le salé, le sucré, l'étendue, la forme, le mouvement, quiproviennent directement de notre expérience sensible;
les idées simples de réflexion, qui sont issues de nos facultés internes (mémoire, attention, volonté);
les idées simples qui sont à la fois de sensation et de réflexion comme celles d'existence, de durée, de nombre, quirequièrent aussi bien l'expérience sensible des choses extérieures que le travail de nos facultés internes.
L'existence des idées de réflexion suffirait à elle seule à laver l'empirisme de Locke de la critique qu'on n'a pas cesséde lui adresser, avec plus ou moins de bonne foi, de réduire l'être humain à une simple chambre d'enregistrement, àun support passif.Les idées complexes sont des combinaisons d'idées simples.
Locke en distingue plusieurs sortes selon qu'ellerenvoient à des substances (des réalités qui peuvent subsister par elles-mêmes) ou à des modes (des réalités qui nepeuvent pas subsister par elles-mêmes).
Les modes sont différenciésen modes simples (lorsque la même idée simple est combinée avec elle-même, exemple: le nombre, qui est unecombinaison d'unités identiques) et en modes complexes ou mixtes composés d'idées simples hétérogènes, (parexemple l'idée de meurtre, décomposable en trois éléments: tuer, homme, volontaire).
L'homicide (idée complexe)est composé des idées de tuer et d'homme.
Lorsqu'on y ajoute le caractère volontaire, on l'appelle meurtre etlorsqu'on y ajoute l'idée de préméditation, on l'appelle assassinat..
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