LEIBNIZ: Libre(arbitre et indifférence
Publié le 27/02/2008
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Etre indifférent, c’est n’être tenté ni par un côté ni par un autre, c’est risquer de mourir de faim et de soif, à l’image de l’âne de Buridan. Celui-ci meurt, en effet, parce qu’il n’a pas su si il fallait commencer par manger ou par boire. Autant dire que l’on ne saurait être réellement libre quand on est indifférent. D’ailleurs, c’est même impossible que d’être indifférent, la fable de l’âne de Buridan ne fait pas preuve et ne saurait représenter le paradigme de la détermination de notre volonté. La liberté, pour Leibniz, est affaire de détermination, de raison suffisante et non d’incertitude et donc d’indifférence. Mais comment concilier liberté et détermination sans tomber dans l’écueil de l’indifférence ? Telle est la question à laquelle répond le texte.
Pour Leibniz, le libre arbitre s’oppose à la contrainte, à l’ignorance et à l’erreur, qui réduisent ou suppriment la possibilité positive de faire ce que l’on veut. Il est toujours motivé, même si la raison d’une inclination qui nous fait choisir entre deux partis n’est pas toujours manifeste. La liberté ou franc arbitre ne doit donc pas être confondue avec un pouvoir magique, elle s’enracine dans la spontanéité, non dans l’indifférence.
Nous verrons en premier lieu ce qu’est qu’être indifférent (de « Il ne faut pas (…) « à « (…) non A «
Ensuite, qu’au nom de la liberté, l’indifférence ne saurait exister (de « Cet équilibre (…) à « (…) ou le gauche avant le droit)
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