L'égalité est-elle le principe fondamental de la justice ?
Publié le 02/10/2013
Extrait du document
En outre, l'idée même de loi suppose l'universalité, et donc, en un sens, l'égalité. L'utilisation du terme de «loi«, dans le domaine juridique et politique, sous-entend une référence au modèle de la loi naturelle, universelle et nécessaire. Si donc la justice désigne la conformité aux lois, celles-ci doivent être les mêmes pour tous, et la justice apparaît ainsi comme étant fondamentalement égalitaire. La justice suppose donc l'égalité, dans la mesure où les lois doivent s'appliquer de la même manière à tous les citoyens.
«
fois d'un acte simplement intuitif, immédiat, du sujet, et d'une rencontre
contingente, extérieure
au sujet.
Cela ne nous conduit pas seulement à
nous demander si l'erreur peut être une étape négative en dehors de la
vérité, l'erreur étant écartée sitôt que la vérité est trouvée, mais éga
lement à nous demander si l'erreur peut faire partie du processus même
par
lequel la vérité se constitue.
Le problème est donc en un sens de
savoir si
l'erreur est une part constitutive, interne à la vérité comme ce
qui s'élabore.
~ Le rôle est la fonction d'une chose, ce n'est pas l'essence même de
cette chose.
Un rôle est à la fois un moyen utile et indirect mais aussi
quelque chose d'actif, de positif.
C'est une part nécessaire mais non
suffisante.
DES NOTIONS AU PROBLÈME
~ Il s'agit de savoir si l'erreur peut être un moyen de la vérité.
Cette
question choque
le sens commun.
Pour le sens commun, l'erreur et la
vérité sont des termes opposés qui s'excluent.
Le problème est donc de
savoir comment passer de
l'erreur à la vérité.
Doit-on remplir d'erreurs
le temps qui précède la connaissance de la vérité 7 Multiplier les erreurs,
est-ce
réellement avancer vers la vérité 7 En quoi une erreur pourrait
elle être constitutive de la vérité 7 Y a-t-il un usage positif de l'erreur 7
PLAN
Introduction
0 La contingence de l'erreur ne nous conduit pas vers la vérité
(Descartes)
A -
La connaissance de la vérité suppose une méthode
B -
La connaissance de la vérité dépend de nos facultés naturelles, qui
ne peuvent se tromper
C -L'évidence
0 La nécessité négative, ou métaphysique de l'erreur (Alain)
A - La vérité de l'erreur
B - Le risque de l'erreur
0 La nécessité positive ou scientifique de l'erreur (Bachelard)
A - La vérité s'élabore dans un travail de rectification
B - L'erreur comme épreuve
Conclusion.
»
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